La riposte de Jean-Michel Aulas aux propos de Bernard Caà¯azzo, son homologue stéphanois qui l’accusait d’àªtre clanique et se félicitait d’avoir réduit son influence à la LFP, n’a pas tardé à fuser. Et elle est vive. Interrogé par nos confrères d’Aujourd’hui en France-Le Parisen et Le Progrès, Aulas n’y est pas allé par quatre chemins.
Il a ainsi défendu l’investissement de QSI dans à Paris et le contrat d’images hallucinant signé avec la Qatar Tourism Authority : « Grâce à leurs investissements, les Qatariens ont sauvé le football franà§ais. Pas forcément Lyon ou Marseille, des clubs structurés avec des actionnaires solides. Mais ils ont sauvé des clubs moyens comme Saint-à‰tienne, qui, sans eux, auraient été en difficulté. » Et pan, premier acte.
‘C’est peut-àªtre pour cela qu’il n’est plus dans l’opérationnel…’
Aulas a donc également répondu aux attaques de Bernard Caà¯azzo. « Je trouve que partant d'une analyse du parcours de l'équipe de Saint-à‰tienne, il vient me critiquer personnellement alors que je n'ai rien demandé. Il essaie de faire des clans et donne des leà§ons. Il n'a pas compris qu'il y a un président, Louvel avec lequel nous avons passé un deal. Et lui (Caà¯azzo) s'est exclu tout seul en prenant des positions extrémistes qui desservent l'ASSE. Ses positions (Caà¯azzo) sont difficilement compréhensibles, y compris dans son club. J'en ai parlé avec les dirigeants de Saint-à‰tienne, on sent bien qu'il y a des interrogations et c'est peut-àªtre pour cela qu'il (Caà¯azzo) n'est plus dans l'opérationnel mais président d'un Conseil de surveillance qui n'a pas beaucoup de poids à Saint-à‰tienne. »
Et d’ajouter, cinglant : « Il faut rétablir les choses, il a un pouvoir nuisible. Son putsch contre Le Graët a achoppé et il est ridicule. S'il n'avait pas tenu ces propos déplacés, personne n'en aurait parlé, mais là , je me dois de rétablir les choses. Le foot pro a besoin d'unité. L'ASSE est un club important et j'ai de bons rapports avec Roland Romeyer et Dominique Rocheteau. Je connais bien son entraà®neur, je l'apprécie et quand on dit qu'il faut recruter parce qu'il y a la CAN, cela semble dire que ceux qui ont fait signer les joueurs qui y vont se sont trompés. Moi, quand je fais des choses bien, j'assume, des choses moins bien, j'assume aussi. Je suis actionnaire principal et président, je ne viens pas critiquer et je ne me préoccupe pas de l'ASSE qui a une très bonne équipe. »
Voilà qui s’appelle sortir la sulfateuse.
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