Les médias espagnols rappelaient la semaine dernière qu’un tel délit est passible de prison ferme, et c’était avant que la justice ne décide d’étendre ses investigations à la période 2010-2012, elle qui ne s’était penchée jusqu’alors que sur les années 2007, 2008 et 2009.
Messi derrière les barreaux, ou tout du moins obligé de quitter l’Espagne, évidemment, personne n’y croit. L’agence de presse espagnole EFE avance d’ailleurs deux solutions qui pourraient permettre à l’Argentin, s’il était reconnu coupable, d’échapper à une sanction.
Son père Jorge Messi unique responsable ?
S’agissant des trois dernières années, le Ballon d’or conserverait la possibilité de régulariser sa situation ‘à l’amiable’ en déclarant au fisc l’ensemble de ses impayés. Une simple remise à jour, donc, de ses versements au Trésor Public. Il n’est d’ailleurs pas exclu qu’une démarche semblable, portant cette fois sur l’ensemble de la période 2007-2012 s’il s’avère que la fraude l’a intégralement couverte, soit acceptée par la justice. Un procès deviendrait alors caduc.
Dans le cas où les magistrats se montreraient moins conciliants, la tactique du clan Messi pourrait consister à faire porter toute la responsabilité de la fraude à Jorge, le père. Une thèse tout à fait recevable puisque la première société créée pour accueillir les revenus dissimulés du joueur l’aurait été en 2005, lorsque celui-ci était encore mineur.
Seul Jorge passerait alors devant les tribunaux et la star serait disculpée.