Avec déjà dix buts au compteur, le talentueux argentin ne connaà®t pas encore ses limites.
En début de saison, le titre de meilleur buteur de la L1 semblait se résumer à un duel Ibrahimovic/Mutu, les deux ex-stars du Calcio. C’était oublier un peu vite Dario Cvitanich. Arrivé en catimini cet été à Nice en provenance de l’Ajax Amsterdam, l’attaquant argentin (28 ans) ne cesse d’étonner son monde. Encore auteur d’un doublé hier soir face à Evian (3-2), il a non seulement permis à son équipe de remporter une nouvelle victoire mais aussi atteint la barre fatidique des 10 buts en championnat, après 18 journées. Certes, Zlatan en totalise sept de plus, mais c’est déjà remarquable à ce stade de la saison.
Au-delà des chiffres, Dario Cvitanich impose son style à la pointe de l’attaque azuréenne. Celui d’un véritable renard des surfaces, un petit gabarit très agile et très malin, doté d’un flair très supérieur à la moyenne. ‘C'est un attaquant atypique, petit, pas trop rapide. Mais il sent le foot’, a déclaré son entraà®neur Claude Puel, hier soir, après la rencontre. Le Gym se retrouve en effet au pied du podium alors que l’on arrive quasiment à mi-saison et que les Nià§ois semblent monter en puissance match après match.
Rentabilité maximale
Un pari réussi, donc, pour les Aiglons, qui peuvent raisonnablement espérer rester dans le premier tiers du classement si leur prolifique goleador poursuit sur sa lancée. Quoi qu’il arrive, le club devrait y trouver son compte avec, en cas de transfert dans une écurie plus huppée, une belle plus-value à la clé. En effet, selon le site Sportlune.fr, qui a récemment recensé les joueurs les plus rentables d’Europe, Cvitanich arrive en tàªte en raison de son coût d’achat (le site avance la somme d’1,5 M€ tandis que l’OGCN a communiqué sur une indemnité d’environ 400 000 €). Dès cet hiver, il risque de susciter quelques convoitises. Mais ses dirigeants espèrent sans doute conserver leur joyau encore un peu…
A. B.