But! Nantes : La saison dernière, le FC Nantes, n'avait jamais réussi à grimper sur le podium, ce qu'il a su faire rapidement cette fois. Comment l'expliquez-vous ?
Waldemar KITA : Je pense que les responsables de l'équipe, aujourd'hui, sont différents, ils connaissent le club, le vestiaire. Il y a une stabilité qui s'est installée et les résultats suivent. La saison dernière, on manquait de cette stabilité. Les gens n'étaient pas à la hauteur.
Quels rapports entretenez-vous aujourd'hui avec les partenaires financiers locaux. Compte tenu des résultats, certains commencent-ils à revenir après avoir quitté le club ?
Il faut comprendre, quand on a des partenaires, que ceux-ci veulent des résultats, que à§a se passe bien. Quand à§a ne va pas, ils font marche arrière sans vouloir revenir, c'est plutôt normal, je suis aussi chef d'entreprise et je sais ce que c'est. Quand il n'y a pas de résultat, on n'a pas envie de suivre les gens. Maintenant, je remercie tous ces gens qui, d'une certaine faà§on, nous ont soutenus dans les moments difficiles et j'espère que à§a va continuer, qu'ils reviendront par rapport à tout ce qui se passe aujourd'hui au club, ce renouveau à tous les niveaux. En tout cas, j'ai compris une chose : on ne peut pas construire une chose en deux ou trois ans. Il faut au moins cinq ou six ans, peut-àªtre màªme dix. Je voulais aller très vite, je me suis peut-àªtre trompé. J'ai voulu acheter certaines choses au lieu de laisser le temps passer.
Cela signifie que vous vous inscrivez vraiment dans la durée pour le coup ?
J'essaie de construire quelque chose. Une fois que le club deviendra autonome financièrement, je pourrai tranquillement partir.
Propos recueillis par Charles GUYARD
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