Et on en lit, forcément. Depuis hier, toute personne étrangère aux Us et coutumes de la planète foot a donc eu droit a son lot d’inepties. Sans le savoir. Télés, radios, journaux, tout le monde y est allé de son stupide couplet sur le retour des bannis, les Ultras, autorisés à rentrer au Parc des Princes avant l’application du plan Leproux. Seul souci, encore une fois à dénoncer, assimiler les casseurs du Trocadéro à des Ultras est une bàªtise sans nom. Tellement facile, tellement réducteur. La réponse de certains, publiée sur notre site aujourd’hui, était déjà une bonne chose, et surtout utile par les temps qui courent. Il fallait ensuite s’attarder sur les images, ou encore les photos, pour se rendre compte que le ‘bordel ambiant’, organisé hier sur l’Esplanade du Trocadéro, avait surtout permis aux casseurs d’accomplir leur geste préféré : se màªler à la foule et détruire.
Et si débutaient des discussions ?
Dans les colonnes de But!, et sur notre site, nous dénonà§ons comme nous défendons les Ultras. En fonction de ce qu’ils font et non en raison ce certains jugements stupides et excessifs. Le véritable problème, et il ne concerne pas que le Paris Saint-Germain, c’est qu’on ne résout pas les problèmes en les ignorant. On n’échappe aux maux des tribunes en rangeant le dossier sous la pile. Dans tous ceux qui ont été chassées du Parc par le plan Leproux, il n’y avait pas que des casseurs et des voyous. Bien au contraire. Il y avait également un grand nombre de passionnés que personne n’a cru bon d’entendre. Il est bien beau, à Paris, à Sainté et dans d’autres stades, de se féliciter de ses supporters. Encore faut-il les écouter et les encourager quand cela s’y pràªte. Le football franà§ais n’en prend pas le chemin. Mais en attendant, évitons, au moins, les amalgames.
B.D.