Stade Brestois : Thébaux, l’atout N°1

Un renfort crucial pour les Finistériens…

Il vient tout juste de fàªter ses 28 ans, un âge qui correspond à celui de la maturité, en particulier chez les gardiens de but. Mais Alexis Thébaux, arrivé l'été dernier au Stade Brestois 29 après cinq saisons à Caen, n'est pas du genre à se reposer sur ses lauriers, Eric Leroy peut en témoigner. «Il est déjà très complet mais il cherche à progresser à chaque séance, confie son entraà®neur spécifique. Et quand il commet une petite erreur, il rebondit tout de suite. Mentalement, il est très costaud.»

Car pour succéder à Steeve Elana chez les Rouge et Blanc, il fallait avoir la tàªte bien vissée sur les épaules. Malgré quelques bévues en début de saison (à Nancy lors de la 1^re journée ou face à Nice en Coupe de la Ligue), le Vendéen d'origine a vite rassuré son monde et multiplié les prestations de haut vol. A tel point qu'il a récemment récolté les lauriers de Grégory Coupet. Interrogé par la rédaction de But!, l'ancien portier international a placé Thébaux dans son Top 3 des meilleurs gardiens de L1, juste derrière le Stéphanois Ruffier et le Parisien Sirigu. «Venant de sa part, c'est très flatteur, réagit le principal intéressé, admirateur de longue date du grand Greg. C'est vrai que je réalise une bonne saison mais je ne me satisfais pas de mes performances. Et puis je préfère mettre en avant le travail collectif.» Pas question de tirer la couverture à lui, donc.

Pour autant, l'ex-pensionnaire du FC Nantes (son club formateur) sait qu'il a un rôle particulier à jouer à Brest, où la lutte pour le maintien se fait plus rude de semaine en semaine. Pas de quoi l'effrayer, au contraire. «J'ai été super bien accueilli ici, par le groupe et par les supporters, ce qui m'a aidé à prendre confiance en moi au fil des matches. Sur le terrain, j'occupe un poste qui m'oblige à prendre mes responsabilités, mais je ne me mets pas de pression excessive. Tout ce qui m'importe, c'est d'aider le club à rester en L1 en fin de saison. J'ai aussi connu à§a à Caen, je suis rodé.»

Anthony BERTHOU

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