Stade de Reims : dernier virage avant le sprint final

Après 29 journées, le Stade de Reims est 16^ème. Avec deux petits points d'avance sur Sochaux, premier reléguable. Le moment est venu de prendre de la vitesse pour le sprint final.

Le Stade de Reims n'a rien fait comme les autres, cette année. Un promu met du temps à s'adapter ? Les Rémois ont entamé leur championnat de la meilleure des manières. Les matchs les plus importants sont ceux joués contre les concurrents directs ? Qu'à cela ne tienne, les hommes de Hubert Fournier préfèrent dominer les meilleures écuries de notre championnat. Des particularités, qui ont hissé le Stade à la 16^ème place, alors qu'il reste seulement neuf petites journées à disputer.

Pour aborder cette fin de course, les Stadistes profitent de la tràªve internationale. Sur le site officiel du club, Olivier Guégan fait un point sur les charges de travail : « C’est une semaine sans compétition donc elle est composée de beaucoup de séances d’entrainement. Deux étaient très intenses athlétiquement pour remettre un peu d’essence dans le moteur. Comme il n’y a pas de match il y a forcément un peu de relâchement mais on est vigilant et on a bien bossé. Il y avait quelques petits bobos mais tout ira bien pour la rencontre à Evian ». Un match crucial.

A Marseille pour franchir la ligne d’arrivée

En effet, après avoir dominé Rennes samedi dernier, les Rémois se déplacent en terre savoyarde pour y affronter Evian, concurrent direct en vue du maintien. Guégan, toujours lui, évoque le match : « On a du mal contre nos concurrents directs, à nous de faire mentir les statistiques, et on ira là -bas pour ramener des points. Pour les mettre en difficulté, il faudra qu’on ait une grosse rigueur tactiquement, que l’on soit mature, qu’on n’aille pas s’ouvrir. Ils seront chez eux et auront l’obligation du résultat. Il y aura forcément des opportunités de leur faire mal si on est costaud ».

Et au regard de la fin du calendrier champenois, bondé de déplacement périlleux (Brest, Bordeaux, Lille, Marseille), une victoire face à Evian ne ferait vraiment pas de mal. Mais en aucun cas, elle n'est vitale. Car dans ce gruppetto touffu, les rangs sont sérrés et màªme le dernier peut encore songer à un avenir doré. Qui passe, évidemment, par un exercice 2013-2014 passé dans cette bonne vieille Ligue 1.

Benjamin Viard