Qui est le roi du Harlem Shake dans le foot ? (vidéo)

Hier, l'AS Saint-Etienne a publié sa propre vidéo. Sur Twitter, Mathieu Dossevi a annoncé une version « Valenciennes » en préparation. Mais au fait, c'est qui les rois du Harlem Shake ?

L'AS Saint-Etienne

Authenticité : 7/10

Le cadre n'est pas totalement respecté. Au lieu d'un danseur unique, ils sont deux (Pierre-Emerick Aubameyang et Jessy Moulin) à lancer le mouvement. Mais, dans l'ensemble, le projet est une réussite et la folie de l'idée originale conservée avec plusieurs allusions sexuelles disséminées ici et là .

Note artistique : 8/10

La présence du coach dans le délire est un atout indéniable. Tout comme la richesse et la thématique des « Super héros » tenus par le vestiaire ligérien. La présence au premier plan de Stéphane Ruffier, stoà¯que, donne également du cachet au projet stéphanois.

Déguisements : 8/10

V for Vendetta, Bart Simpson, Spiderman, Iron Man, un masque de tigre”¦ Il y a une vraie diversité. Une véritable recherche graphique dans le grand n'importe quoi ! On ne peut àªtre que client de ce genre de délires.

La réserve des Girondins de Bordeaux

Authenticité : 4/10

On retrouve la chambre d'étudiants de la version originelle mais, pour le reste, les jeunes bordelais ne se sont pas foulés. Basique màªme s'ils auront au moins eu le mérite d'àªtre les premiers footballeurs franà§ais à se lâcher sur ce phénomène.

Note artistique : 4/10

Disons-le clairement : à§a fait un peu pijama party ! Les Bordelais bougent dans tous les sens devant la caméra du téléphone portable et sautent sur les lits. Là aussi, c'est moyen !

Déguisements : 2/10

Pas de masques, pas de tenues farfelues ”¦ Juste des caleà§ons sponsorisés par Mathieu Valbuena ! Le Harlem Shake version minimaliste.

Le Standard de Liège

Authenticité : 7/10

S'ils ont renommé le délire « Standard Shake » et que les Belges ont prolongé la durée de la vidéo par rapport aux autres, la version du vestiaire liégeois est l'une des plus proches de l'original en terme de folie. Ex-aequo avec l'ASSE pour l'instant !

Note artistique : 7/10

Les Rouges avaient de l'idée et, comme pour les Verts, la présence du coach (et d'une poupée gonflable !) est un véritable atout à ce grand déballage délirant. Surtout que les joueurs du Standard se servent pleinement de la profondeur du vestiaire pour occuper l'espace.

Déguisements : 6/10

Un joyeux bordel ! Hulk qui fait du Hip-Hop au premier plan, quelques masques ”¦ Si le tableau est plutôt chiadé, de nombreux joueurs ne sont pas rentrés dans le délire déguisés. C'est bien dommage !

Les jeunes d'Anderlecht

Authenticité : 6/10

Réalisé dans le vestiaire lors d'un après-match, cette version garde le côté minimaliste du Harlem Shake original. D'ailleurs, le jeune qui lance le mouvement s'applique à réaliser le màªme déhanché que sur la première version. Dommage que à§a manque d'accessoires !

Note artistique : 3/10

Niveau créativité, à§a ressemble aux nombreux Harlem Shake sur la toile. Le succès Youtube est d'ailleurs relativement modeste (15 500 vues) compte-tenu de l'ancienneté de la vidéo (26 février). Preuve que les jeunes Mauves n'ont pas marqué les esprits.

Déguisements : 2/10

On voit que ce joyeux délire n'a pas été préparé. Aucun jeune sur RCSA n'a prévu de tenues pour l'enregistrement et le délire se passe avec les tenues officielles du club. C'est très mauve ! à‡a manque presque de couleurs et de diversit锦

Manchester City

Authenticité : 8/10

L'espace offert par la salle de musculation de Manchester City est immense. Beaucoup plus que la petite chambre de bonnes de la version originale. Mais sinon, le premier danseur Citizen avec la tàªte de la mascotte donne parfaitement le ton et la suite du délire est tout simplement culte. God job !

Note artistique : 9/10

Sur cette version « made in » Manchester, aucune place à l'improvisation. Le tableau est millimétré, complètement barré et d'une variété absolue. On regrette cependant de ne pas voir les stars mancuniennes ni le coach Roberto Mancini participer à la fàªte.

Déguisements : 10/10

Les Citizens ne se sont pas contentés d'un simple masque. Iron Man et Spiderman se promènent en tenue intégrale. Màªme chose pour le bidochon en bas à gauche de l'écran qui nous régale vraiment avec son style vestimentaire. L'accessoiriste est pràªt pour Hollywood.

PSG – OM version Toons

Authenticité : 1/10

On voulait vous montrer cette version pour le travail qu'il y a derrière en termes de réalisation. Et parce que, il faut le reconnaà®tre, elle nous a bien fait marrer. Mais ce Harlem Shake n'a pas grand-chose à voir avec l'original. En plus, ce n'est màªme pas les vrais joueurs du PSG et de l'OM qui s'affichent dans ce clip !

Note artistique : 3/10

Visuellement, c'est plutôt bien réalisé pour un dessin-animé. Pour la folie, il faut en revanche repasser”¦

Déguisements : 4/10

Mis à part un drôle de personnage qui dénote avec le tableau, les joueurs parisiens et marseillais sont représentés dans leur tenue d'entraà®nement. Seul Joey Barton a le droit à une carotte à la place du nez. Marrant à défaut d'àªtre complètement déluré !

La boutique de la FFF

Authenticité : 5/10

Màªme les instances s'y mettent ! A l’occasion de la vente des 1 000 premiers billets pour France – Espagne à la boutique officielle FFF, les employés ont réalisé leur propre délire. Il y a cependant quelques largesses dans le visuel du lieu et le danseur originel qui a été remplacé par un jongleur.

Note artistique : 9/10

Sans àªtre révolutionnaire, sans mettre en scène des personnalités connues et reconnues, les employés de la « Fédé » ont parfaitement tenu leur pari. Nous faire rire et participer au délire planétaire. Pour à§a, c'est réussi !

Déguisements : 10/10

Confettis, poulet géant, footix, prince qatari, footballeur américain, pirate, superman, spiderman, Luigi le plombier”¦ C'était vraiment carnaval devant la boutique Nike. Il y avait vraiment un gros boulot derrière cette campagne de promotion.

Vainqueur : Manchester City avec 27 points sur 30 possibles.

Les Citizens ont d'autant plus de mérites, qu'ils ont été les premiers à surfer sur la vague. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que le boulot a été fait de manière très méticuleuse.

Alexandre CORBOZ