Girondins de Bordeaux : les + et les – de la défaite à Paris (0-2)

Bien organisée, la formation entraà®née par Francis Gillot n’avait hélas pas grand-chose d’autre à offrir.

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Points positifs :

– Grégory Sertic et sa bande ont livré une première période de qualité au niveau de l’organisation. Pressant haut, ils ont gàªné la mise en place du jeu parisien et obtenu quelques contre-attaques plutôt bien menées. Ils n’ont certes que rarement eu le ballon mais il en va de màªme pour toutes les équipes qui se déplacent dans la capitale.

– Le dernier quart d’heure a presque de quoi laisser quelques regrets. Face à des Parisiens visiblement fatigués, et plus enclins, pour une fois, à tenir le score plutôt qu’à l’aggraver, le FCGB a eu davantage la possession de balle et a pu pénétrer plus régulièrement dans la moitié de terrain adverse. Hélas, aucune occasion n’est venue ponctuer ce bon passage.

– Lamine Sané a livré un beau combat face à Zlatan Ibrahimovic, dont il ne sort pas ridicule. Nicolas Maurice-Belay a posé des problèmes à Maxwell dès qu’il a été servi dans le camp parisien, màªme si ce fut rare. Guillaume Hoarau a effectué une bonne entrée en jeu.

Points négatifs :

– Mauvaise entame de seconde période pour les hommes de Francs Gillot. Acculés devant leur surface, Henrique et sa bande ne sont plus parvenus à dégager le ballon au-delà de leur trente derniers mètres. Ce quart d’heure raté leur coûte le match.

– Dans un match au cours duquel vous passez 80% du temps à défendre, il paraà®t plus utile d’avoir un point de fixation en attaque. L’entrée de Guillaume Hoarau à la 67e minute a d’ailleurs initié la meilleure période girondine. Choix contestable de Gillot, qui a titularisé des joueurs de profondeur (Saivet, notamment), trop souvent envoyés au casse-pipe.

– Lucas Orban a eu de plus en plus de mal au fil de la rencontre à contenir les percées de Lucas Moura. Julien Faubert n’a pas apporté grand-chose, pas plus que Saivet, qui a couru dans le vide. Mariano est resté discret, à l’image de sa saison, moins bonne que la précédente.

– Lucas est hors-jeu sur le premier but parisien. Dommage que le match bascule sur cette erreur, màªme s’il est vrai que Bordeaux voyait de moins en moins le jour. Et on n’est pas fan de cette règle qui permet à Ibrahimovic de se placer hors-jeu, échappant ainsi au marquage des défenseurs, pour ne plus l’àªtre à la réception du centre.

Bilan :ce match témoigne à la fois des forces et des faiblesses girondines. Les coéquipiers de Cédric Carrasso sont capables de bien quadriller le terrain, mais manquent d’un soupà§on de folie supplémentaire pouvant leur permettre de dépasser un peu cet exigu carcan tactique. Face à la possession de balle parisienne, màªme le plus solide édifice finit par céder.

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