Malgré les récents espoirs autour de beIN Sports et DAZN, la Ligue 1 ne tient toujours pas son diffuseur pour la saison 2024-25 et les suivantes. Une situation qui angoisse toujours autant les clubs de l’élite en réflexion sur des solutions à trouver pour éviter le naufrage économique en cas d’absence de solution et de création d’une chaîne de la LFP mettant du temps à générer des revenus. Il faut dire que le temps presse déjà pour les clubs alors qu’habituellement le premier versement des droits TV tombe le 15 août (pour deux autres tranches les 15 octobre et 15 décembre).
Dans son édition du jour, L’Equipe a trié la quasi-totalité des clubs de Ligue 1 entre ceux qui restent sereins et ceux qui courent un risque. Parmi les clubs « tranquilles », il y a désormais l’AS Saint-Etienne, rassuré par l’arrivée de son actionnaire canadien Kilmer Sports Ventures, qui s’est ajouté au PSG, à l’OGC Nice, au Stade Rennais, à l’AS Monaco ou encore au RC Strasbourg. Le Toulouse FC et le LOSC, également adossés à des fonds, sont également assez sereins.
Les clubs « moyens » lorgnent la manne CVC pour se sauver
En revanche, dans les clubs classés « à risque de dépôt de bilan » car tenus par des présidents actionnaires de références ou aux moyens limités on retrouve le Stade de Reims, Montpellier, le RC Lens, le Stade Brestois, Le Havre, l’AJ Auxerre, le SCO Angers… et le FC Nantes.
Le quotidien sportif assure que, pour l’heure, aucune action collective n’est encore planifiée par ces clubs dit « moyens » mais que ces derniers commenceraient à voir d’un bon œil que le dernier versement de CVC (400 M€), initialement réservés aux tops clubs, serve à la solidarité pour sauver l’ensemble des équipes. Pas sûr que du côté du PLM on ne soit très enclin à laisser cette grosse part du gâteau par simple bonté d’âme…