Si le collège de Ligue 1, qui s’est réuni hier de 11 heures du matin à un peu plus de 15 heures, n’a toujours pas tranché sur l’attribution des droits TV, renvoyant le dossier au conseil d’administration de la LFP de dimanche, on en sait un peu plus sur ce qui a coincé… Et ce n’est pas seulement Nasser Al-Khelaïfi, le président du PSG et de beIN Media Group, toujours réticent au lancement d’une chaîne 100% Ligue 1 adossé au catalogue Max de Warner Bros Discovery.
Kita veut revoir la durée de l’appel d’offres de L1
En effet, selon L’Equipe, DAZN a bien augmenté son offre en amenant les garanties attendues, signées de la maison mère Access Industries. Le Netflix du sport s’est même dit prêt à revoir l’échelonnement de paiements par année avec davantage d’argent versé les deux premières saisons et un peu moins par la suite en atteignant une moyenne de 375 M€ par saison. Sauf que certains présents, Waldemar Kita (FC Nantes) en tête, auraient tiqué sur la durée du deal (2024-29), préférant désormais ne s’engager que sur un an seulement.
Longoria ne veut pas d’une répartition plus égalitaire en petits et gros
Autre point de discorde : la future répartition des revenus qui seront complété des 160 M€ de droits internationaux que va payer beIN Sports et sur lequel CVC doit se servir allègrement (20%). Plusieurs clubs se seraient positionnés en faveur d’un retour à l’ancien système avec un pot commun de tous les droits et non plus une part réservée aux Européens. Si plusieurs gros se sont montrés ouverts au dialogue, ce n’est pourtant pas le cas de l’OM et de son président Pablo Longoria, soucieux de garder une posture élitiste malgré l’absence de Coupe d’Europe de Marseille cette saison. Bref, on est encore très loin du consensus…
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