La décision était attendue et elle est enfin tombée (au grand dam du consommateur de football) : renforcé par le soutien de beIN Sports qui a complété son offre, DAZN a raflé la mise pour les droits TV de Ligue 1 sur la période 2024-29… et non 2024-26 comme espéré par certains plus tôt dans la journée. Un scénario probable depuis le vote du collège de Ligue 1 et confirmé par Abdellah Boulma et RMC.
A l’issue d’un conseil d’administration de la LFP faisant suite à un premier rendez-vous assez tendu où deux blocs s’opposaient, les décideurs du football français sont finalement allés dans le sens de Nasser Al-Khelaïfi (PSG et beIN Media Group) qui ne souhaitait pas le lancement d’une chaîne de la LFP associée à la plateforme Max de Warner Bros Discovery. C’est donc vers le groupe britannique DAZN, complété de l’offre de beIN, que le choix s’est porté.
Revenus immédiats pour les clubs, mauvaise nouvelle pour les fans
Si certains dirigeants de clubs n’étaient toujours pas convaincus par l’offre couplée DAZN – beIN à 500 M€ par an (hors prélèvement CVC et visiblement hors frais de production pour le Netflix du Sport ?), ces derniers n’ont pas pu aller au combat face à Al-Khelaïfi, alors que le contrat des droits internationaux promis à beIN – censés rapporter 160 M€ aux clubs européens – n’est toujours pas entériné.
Si DAZN n’a pas encore officiellement communiqué ses futurs tarifs, on s’achemine vers une offre 100% Ligue 1 sur deux diffuseurs qui coûtera près de 50€ par mois au consommateur entre l’offre du Netflix du Sport à 30-35€ par mois et celle de beIN Sports à 15€ par mois.
Pour rappel, l’offre DAZN – beIN Sports était la seule proposant des revenus immédiats aux clubs, permettant à certaines équipes en difficulté au niveau de leur trésorerie de récupérer une première traite de droits TV au 15 août.
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