Une fois la nouvelle connue, le détail de l'opération avec l'Inter Milan a vite été communiqué. Martin Satriano au RC Lens, c'était un prêt payant de 1 million d'euros et une option d'achat automatique de 6 millions. Un coup de dernière minute pour les dirigeants des Sang et Or alors que le joueur était une fois encore attendu au Stade Brestois qui était même enclin à payer un transfert sec et ne plus avoir Satriano sous forme de prêt.
"Jamais de réponse"
Dans les colonnes de Ouest-France, le directeur sportif brestois, Grégory Lorenzi, est revenu sur ce couac. Qui, de toute évidence, n'est pas encore digéré. "On est déçu pour Martin car on a mis beaucoup d’énergie, beaucoup de temps pour convaincre l’Inter de Milan pour faire le plus gros transfert du club, on a fait une très belle proposition au joueur. D’abord son agent nous disait qu’il n’avait pas d’autre option que Brest qu’il fallait lui laisser le temps qu’il digère, qu’il fasse le deuil car il devait partir définitivement de l’inter de Milan, je le comprends. Et au fur et à mesure Brest ne devenait plus un choix prioritaire parce que la France n’était plus d’actualité. Le coach a appelé 4-5 fois le joueur, il n’a jamais répondu. Je lui ai envoyé un message et je l’ai appelé, il n’a jamais répondu. Il signe en France. J’accepte les choix, mais ça doit interpeller les gens. Le salaire ? Ça m’étonnerait, on a vraiment fait des efforts pour essayer de garder Martin."