S’il désirait quitter le FC Nantes cet été pour retourner en Espagne, Pedro Chirivella n’a jamais reçu l’offre qu’il souhaitait de Liga malgré une approche discrète de son club formateur du FC Valence.
Présent en conférence de presse ce jour, l’ancien capitaine des Canaris – qui a perdu le brassard au profit de Jean-Charles Castelletto et Moses Simon – fait contre mauvaise fortune bon cœur, reconnaissant que la coupure des vacances lui avait fait du bien mentalement après avoir fini usé sur un maintien difficile :
« Si la pire des choses était de rester à Nantes… »
« Avec le coach, nous avions eu une conversation en fin de saison.J’ai été honnête avec lui, il m’a compris. Dans la vie, des fois, les choses n’arrivent pas. Mais je lui ai aussi dit que si je devais rester ici, je serai le premier à me battre. Tant que je suis là, je veux continuer à être important. Avec moi, il n’y aura pas de problème d’engagement. Je suis venu tous les jours avec l’envie de travailler. Je ne suis pas malheureux ici, je n’avais pas de quoi faire la tête. Ce n’est jamais bien pour soi comme pour le club. Il faut être réaliste dans la vie et je ne peux pas me plaindre de ma situation ici. Je suis un joueur aimé par le coach, par le club (…) Je n’ai pas eu de maux de tête, de jours compliqués mentalement, j’étais à fond ici. Ça été naturel. J’ai passé un été tranquille, comme d’habitude. Si la pire des choses était de rester à Nantes, c’est très bien ».
Une mentalité de bagarreur que l’on retrouve chez tous les autres déçus du Mercato d’été nantais (Lafont, D.Augusto) qu’Antoine Kombouaré a d’ailleurs salué face aux micros…
