Donnarumma, mode boulet
Le PSG a tout fait pour retaper Gianluigi Donnarumma pour l’Emirates… et peut-être aurait-il mieux valu continuer avec Matvey Safonov dans les buts tant l’Italien a été calamiteux dans ses sorties. Alors oui, il a commencé le match avec une frayeur et un contact d’entrée avec Martinelli mais derrière sa sortie sur l’ouverture du score de Trossard est complètement ratée (20ème) et il passe complètement au travers sur le coup-franc de Saka (35ème). Alors oui, il a évité le 3-0 devant Martinelli (52ème) mais le mal était déjà fait.
Des choix perdants de Luis Enrique
La discipline, c’est bien mais quand on n’a pas suffisamment de marge pour se passer d’un joueur comme Ousmane Dembélé, on ne le fait pas. Désiré Doué n’est pas encore un « produit fini » et ça s’est vu face aux Gunners. Quant à Kang-In Lee en pointe en faux neuf, c’est encore une belle dinguerie de l’Espagnol. On l’a vu bien meilleur après l’entrée en jeu de Kolo Muani.
Une attaque mutique
Si, à 1-0, Paris a eu deux balles pour égaliser par Nuno Mendes et Achraf Hakimi (28ème et 31ème), il convient quand même de signaler que les deux occasions les plus dangereuses des 45 premières minutes sont venues de latéraux en dépassement de fonction. Offensivement, ça situe le marasme de cette équipe. Si l’on excepte l’immense hommage de Gazzaniga à Arconado contre Girone, le PSG ne marque plus dans le jeu depuis plus de 300 minutes en Ligue des Champions… Et, comme Dortmund l’an passé, les montants s’en mêlent. Encore deux contre les Gunners par Mendes (28ème) et Joao Neves (66ème). Un sacré manque de réussite d’autant que la VAR a oublié un penalty flagrant pour une main de Calafiori. En même temps, on le savait l’arbitre slovène Slavko Vincic est l’un de ceux qui siffle le moins de penalty en Ligue des Champions.
Un milieu mangé dans l’impact
On le disait en regardant le recrutement du PSG et on en a eu l’écrasante confirmation : le milieu du PSG manque de muscle. Avoir des lutins techniques pour plaire à Luis Enrique et avoir la possession, ça peut avoir du sens mais face à l’impact d’une équipe de Premier League, ça ne pèse pas lourd. On l’a vu lors du premier acte et ça s’est rééquilibré en deuxième période quand Ruiz a remplacé un décevant Vitinha et Arsenal géré son avantage.
Les notes du match :
Donnarumma (3) – Hakimi (5), Pacho (4), Marquinhos (4), Nuno Mendes (5) – Vitinha (4, puis Ruiz (64ème)), Zaïre-Emery (4), Joao Neves (4) – Doué (3, puis Kolo Muani (64ème)), Lee (4), Barcola (4).