OM : l’interview de Pablo Longoria décryptée

Il confirme avoir envisagé de partir il y a un an

On se souvient qu'en octobre 2023, après la fameuse réunion avec les supporters, il avait été question d'une démission de Pablo Longoria. Le président de l'OM avait vu son bras droit, Javier Ribalta, et son entraîneur, Marcelino, démissionner. Il a voulu en faire de même mais Frank McCourt lui a fermé la porte. Par la suite, Longoria a juré ne pas avoir songé à démissionner. Mais dans l'entretien du jour, il le confirme à demi-mots en déclarant : "J'ai retrouvé des énergies différentes et la volonté de m'inscrire dans un nouveau projet qui me stimule. J'ai envie de partager beaucoup d'émotions positives avec cette équipe, notamment par rapport à ce qui s'est passé la saison dernière, où il a fallu de la résilience".

Il n'a pas enterré la hache de guerre avec les Winners

A la question "Votre relation est-elle normalisée avec les groupes ?", Pablo Longoria botte en touche, expliquant qu'il doit "guider tout le monde dans la même direction (s'il veut) construire". Si l'Espagnol, pourtant très consensuel et qui n'aime pas le conflit, ne dit pas qu'effectivement, il s'est rabiboché avec les South Winners, qui avaient été ses principaux critiques il y a un an, c'est que la plaie est toujours ouverte. Car Longoria est rancunier et que le groupe dirigée par Rachid Zeroual avait franchi une ligne rouge lors de cette fameuse réunion, et même lors des jours suivants, quand un départ du président semblait acquis.

Il se contredit sur le virage Sampaoli-Tudor

Au cours de l'interview, Pablo Longoria jure qu'il voulait continuer avec Jorge Sampaoli, à l'été 2022. Mais un peu plus loin, il explique la nomination d'Igor Tudor se justifiait par une volonté d'être compétitif en Champions League et que seul un jeu direct comme celui prôné par le Croate pouvait amener à des résultats en C1. Or, Sampaoli prônait la possession, soit l'exact opposé. Le président de l'OM voulait avoir des résultats en Champions League 2022-23, pour cela il fallait un jeu direct mais il était prêt à garder Sampaoli… Pas très cohérent, tout ça !