Charlety, pas adapté
Aujourd’hui, le PFC joue à Charlety, un stade de 19 000 places du 13èùe arrondissement de Paris mais surtout un stade pas franchement adapté au football avec sa piste d’athlétisme donnant une impression de distance avec le terrain. D’ailleurs, même avec la gratuité des places depuis bientôt 18 mois, le club du président Ferracci n’attirait pas dans cet écrin. Pour un projet de dimension supérieur, visant l’Europe à court terme, il faudra taper beaucoup plus haut.
Jean-Bouin, le rêve impossible de Ferracci
L’actuel président du Paris FC ne s’en est pas caché : il souhaite occuper, conjointement avec le Stade Français, l’enceinte de Jean-Bouin, collée au Parc des Princes et qui propose quasiment 20 000 places. Mais les problématiques sont nombreuses au niveau de la double occupation, à commencer par le fait que le club de rugby dispose aujourd’hui d’une « convention exclusive » qui lui permet d’être le seul décideur sur le dossier. Du fait de ses lourds investissements réalisés dans l’exploitation de Jean-Bouin qu’il a mis à ses couleurs, avec sa propre marque et ses sponsors, on imagine mal le Stade Français se montrer partageur pour une colocation qui pourrait rendre plus complexe son planning.
Le Parc comme dans les années 70 ?
Dans les premières années du Paris Saint-Germain, le club de la Porte d’Auteuil partageait son antre avec le Paris FC. Une cohabitation peut-elle être à nouveau envisagée ? Sans un déménagement définitif du PSG vers un nouveau stade qu’il construirait (comme menace QSI depuis plusieurs mois), cela paraît totalement illusoire. Comme le Stade Français, le Paris Saint-Germain exploite son stade au maximum, avec ses couleurs, son identité, ses visites guidées et même désormais une chambre à louer… Il n’y a absolument pas de place pour le Paris FC dans le paysage même Nasser Al-Khelaïfi apprécie l’apparition de ce projet.
Le Stade de France, l’évidence … Mais avec un grand projet
Dans nos colonnes, l’homme d’affaires Luc Dayan a lâché l’idée : « Si on a un gros club avec de gros actionnaires qui ont les moyens de faire une grosse équipe, ça paraît naturel d’aller à Saint-Denis… » Effectivement, quoi de mieux que le Stade de France, seul écrin sans locataire régulier du fait de ses frais de fonctionnements jugés trop importants. Avec LVMH et Red Bull, le PFC pourrait avoir les moyens d’y établir domicile… Mais sans stars dans l’effectif et sans supporters prêts à adhérer au nouveau projet francilien, ça risque d’être compliqué de proposer autre chose qu’une grande coquille au trois quart vide même en Ligue 1. Tout dépendra donc de l’envie de Bernard Arnault de faire flamber le carnet de chèques pour construire une grosse équipe en amont.
Un nouveau stade ?
Dans l’émission But ! Football Club sur Sud Radio jeudi soir, l’homme d’affaires Michel Moulin a ouvert la voie à une cinquième option : la construction d’une nouvelle enceinte. « Quand vous avez les moyens de LVMH ou de Red Bull, vous pouvez faire un stade. Moi, je serais eux, je ferais un stade à Joinville-le-Pont sur l’A4 ou sur le périphérique comme ce fut le cas avec le Parc des Princes. Ils ont les moyens de faire un stade rapidement ». Rapidement oui et non car même si effectivement les nouveaux propriétaires du Paris FC auront des fonds importants, trouver un emplacement de taille suffisant, obtenir toutes les autorisations, régler les recours de riverains… Tout cela prendra du temps et coûtera aussi énormément d’argent. Quant au stade Bauer, fief du Red Star à Saint-Ouen, cela parait difficile à envisager tant la différence de marque entre le « chic » d’un Paris FC et le côté plus « prolo » de l’étoile rouge francilienne…
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