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RC Lens : Mendy lâche ses vérités sur son déclassement

Beaucoup moins utilisé en Ligue 1 que lors de la préparation estivale, Nampalys Mendy s’est confié sur son déclassement avec le RC Lens.

Arrivé en dernière minute à l'été 2023 au RC Lens, Nampalys Mendy a été la petite surprise du mercato lensois pour étoffer le milieu de Franck Haise. Pour sa première saison, l'ancien de Nice a été utilisé à 22 reprises. L'arrivée de Will Still il y a quelques mois a même été bénéfique pour le joueur de 32 ans, qui a souvent été utilisé lors de la préparation. Titulaire lors de la première journée de Ligue 1 face à Angers, Mendy a ensuite disparu des radars. La faute à une concurrence musclée au sein de l'effectif, et à son poste.

Nampalys Mendy veut s'imposer

Avec 92 minutes de jeu au total, le numéro 26 est tout de même entré lors des deux derniers matchs, et pourra profiter de l'absence d'Ojediran et El Aynaoui pour grappiller des minutes samedi face à l'ASSE. Une situation assez contrariante pour le principal concerné, qui continue d'être convoqué par le Sénégal (10 minutes jouées en ce rassemblement d'octobre). "Je suis clairement handicapé par mon temps de jeu à Lens", a lâché Mendy pour Afrik-Foot. "Cela se passe très bien avec Will Still. D’ailleurs, je jouais beaucoup durant la préparation. Et puis, tout d’un coup, il fallait partir deux jours avant la fin du mercato. J’ai refusé et je ne joue plus…", a déploré le joueur formé à Monaco, qui touche un salaire de 120 000 euros mensuels bruts en Artois.

En effet, au vu du contexte économique, Lens devait vendre et alléger sa masse salariale, mais est passé à côté de certaines grosses rentrées d'argent, avec les transferts avortés de Danso à l'AS Roma, et d'El Aynaoui à Monaco. "Il fallait donc réduire la masse salariale. En fin de contrat en juin 2025, je ne représentais pas de valeur marchande. Mais je n’ai pas voulu partir comme ça en dernière minute alors que je suis très bien à Lens", a expliqué l'international sénégalais, tout en assurant qu'il allait "continuer à travailler comme si de rien n’était et essayer de gagner ma place".

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