A quatre jours du Classique contre le PSG (20h45), Roberto De Zerbi se casse déjà la tête pour composer son onze de départ. Le cas Amine Harit en fait partie. Sur le banc contre le SCO d’Angers, le Marocain ne semblait pas taillé pour endosser à long terme le rôle de meneur de jeu, surtout que la concurrence est rude.
A Montpellier, le coach de l’OM a décidé de faire évoluer son 4-2-3-1 vers un 4-3-3 pour s’adapter aux caractéristiques d’Adrien Rabiot, mais ce changement de schéma doit aussi valoriser Harit. Cela a fonctionné à la Mosson car le Marocain a marqué, provoqué l’expulsion de Stefan Dzodic et a été impliqué dans le troisième but, mais face à des adversaires qui ne seront pas toujours aussi conciliants, il faudra confirmer.
Selon L’Équipe, au club, on lui rappelle souvent qu’on attend de lui des statistiques et Harit (27 ans) sait que rien n’est acquis. « Sur le départ l’été dernier avant de rester, il doit encore prouver son efficacité pour qu’un transfert en janvier ne soit pas mis sur la table », assure le quotidien sportif. Les prochaines semaines seront déterminantes.
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