L’entraîneur du PSG est dans le viseur des médias pour son attitude arrogante et ses résultats moyens en Champions League. Est-ce juste ? Nos journalistes en débattent.
Oui
Les critiques sur Luis Enrique me semblent justifiées. Le PSG est toujours aussi dominateur en L1, ce qui est fort logique vu son budget, mais son début de parcours en Ligue des champions est vraiment décevant. Et forcément, Luis Enrique est en première ligne. En plus, le club lui a donné les pleins pouvoirs, avec un droit de regard sur le recrutement. Cela laisse donc à penser que c’est lui qui n’a pas souhaité recruter un buteur pour remplacer Kylian Mbappé cet été, et c’est une grossière erreur.
L’absence d’un vrai 9 est préjudiciable, il n’y a que l’Espagnol pour penser que Paris puisse rivaliser avec les grands d’Europe en jouant avec un « faux 9 », que ce soit Asensio ou Lee. La force de frappe de son équipe repose beaucoup trop sur Dembélé, qui n’a jamais été un buteur-né, et sur Barcola, encore un peu tendre sur la scène internationale. Les critiques concernent aussi la communication de Luis Enrique, et là encore je les trouve fondées tant l’ancien joueur du Real et du Barça est hautain. Bref, il n’a rien volé. Et je ne suis pas sûr du tout que Paris prenne la bonne direction en liant son destin à lui.
Laurent Hess
Non car on savait ce qu’il valait
Je ne vais parler ici que du sportif, pas des relations entre Luis Enrique et les médias qui sont, à mon avis, la raison principale du rejet à son égard. Depuis que le Qatar est arrivé à Paris, un même schéma se reproduit à l’arrivée d’un entraîneur : il est génial jusqu’au printemps et devient médiocre après l’élimination européenne. C’est le souci quand on a un budget aussi démesuré pour la L1 : on écrase son championnat, donnant l’impression de tout maîtriser, jusqu’à croiser des équipes aussi bien armées. Sauf que Luis Enrique est arrivé en plein changement de projet. Loin de réduire la voilure (750 M€ dépensés depuis deux ans…), le Qatar a décidé d’en finir avec les stars égocentriques. Sauf que ce sont elles qui faisaient parfois gagner le club en C1. Sans elle, point de salut, visiblement…
Pour autant, a-t-on été dupé sur la marchandise avec Luis Enrique ? Oui si l’on ne voit en lui que l’entraîneur de la remontada en 2017 et du triplé Liga-Coupe du Roi-C1 du Barça en 2015. Non si on regarde plus attentivement sa carrière : échecs à la Roma, au Celta Vigo et avec la sélection espagnole, semi-échec au Barça. Car en Catalogne, il a été à deux doigts de se faire virer en janvier 2015. Si Lionel Messi l’avait voulu, il aurait été licencié. L’Argentin a refusé mais en contrepartie, Luis Enrique a été invité à se montrer moins têtu dans ses choix. Ce qu’il fait actuellement à Paris, les cadres du Barça le lui avaient interdit à l’époque. Donc non, Luis Enrique ne mérite pas les critiques actuelles car, à mon sens, c’est un entraîneur « moyen plus » placé à la tête d’un projet profondément remanié. Il a des circonstances atténuantes et mériterait sans doute qu’un de ses dirigeants le rappelle aux médias…
Raphaël Nouet
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