Ce samedi (19 heures), l’ASSE affronte Montpellier dans un vrai match de la peur à Geoffroy-Guichard. Une rencontre particulière à plus d’un titre pour Olivier Dall’Oglio.
Le destin est parfois étrange. Alors qu’on le dit de plus en plus menacé et poussé au départ cet hiver à l’ASSE par Kilmer Sports, Olivier Dall’Oglio retrouve ce samedi son ancien club de Montpellier (19 heures). Une équipe, actuelle lanterne rouge de Ligue 1, qui pourrait précipiter sa chute en cas de victoire à Geoffroy-Guichard.
« Quand je suis parti, on était 11e »
Héraultais durant une saison et demi entre 2021 et mi-2022, « ODO » n’a pas oublié son bref passage au MHSC. Dans les colonnes du Midi Libre, on lit d’ailleurs une certaine amertume de la manière dont son éviction s’est passée : « Quand on arrive, on perd Hilton, Laborde et Delort. L’équipe a plutôt bien fonctionné, mais perdait ces cadres de valeur. Il fallait reconstruire et, quand on reconstruit, il y a toujours une période de fragilité. J’aurais aimé rester un peu plus pour rebâtir (…) C’est un peu le regret que j’ai au MHSC, on ne m’a pas laissé beaucoup de temps, alors qu’on n’était pas non plus en danger. Quand je suis parti, on était 11e. Je pense qu’aujourd’hui, ils seraient tous contents d’être à cette place. »
Pour Dall’Oglio, l’instabilité sur le banc du MHSC depuis n’est pas anodine : « Tu peux changer douze fois de coach… Les difficultés étaient là. Il y a une transition qui devait s’opérer. Après, il y a eu quelques erreurs dans le recrutement. Il ne faut pas se tromper. Si tu prends des joueurs cadres, il faut qu’ils soient présents. Sinon, ça devient vite bancal. C’est dommage. »
Ce samedi, le Gardois est à la croisée des chemins et peut enfoncer son ancienne équipe tout en se donnant de l’air. Une occasion à saisir.
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