Arrivé cet été en provenance des Girondins de Bordeaux, Zuriko Davitashvili hallucine devant la passion des supporters de l’ASSE.
Samedi soir, après la défaite à Rennes (0-5), l’entraîneur de l’ASSE, Olivier Dall’Oglio, comme son capitaine, Gautier Larsonneur, ont pointé le manque de caractère de l’équipe. Le gardien a même affirmé : « A domicile, on fait les bonhommes car il y a les supporters ». C’est vrai que le promu stéphanois montre un visage radicalement, suivant qu’il joue à domicile ou à l’extérieur. Dans son bouillant Chaudron, il se transforme et peut regarder n’importe quel adversaire droit dans les yeux. Mais loin de ses bases, privé de son bruyant douzième homme, il a bien plus de mal. Larsonneur n’est pas le seul à penser ainsi. Arrivé cet été, Zuriko Davitashvili a reconnu dans les colonnes du Parisien qu’il hallucinait complètement devant la folie des supporters.
« Ce n’est pas un stade normal, nos supporters sont fous »
« L’émotion après mon triplé contre Auxerre était incroyable. Ce stade, avec nos supporters, est incroyable. Et quand vous marquez, surtout un triplé, ce stade c’est… plus qu’un rêve ! En Géorgie, les gens regardent mes matchs et même eux parlent du fait que les supporters stéphanois sont incroyables. Ce n’est pas un stade normal, nos supporters sont fous (rires). Ils aiment tellement le football. Ce triplé est le premier de ma carrière et peut-être que sans eux, je ne l’aurais pas fait. »
« Je suis évidemment très heureux d’avoir été élu joueur du mois d’octobre en Ligue 1. Mais pour moi, c’est d’abord l’équipe qui compte, et ensuite les récompenses individuelles. Sans mes coéquipiers, je n’aurais pas gagné celle-ci. Quand j’ai reçu l’offre de Saint-Étienne cet été, je connaissais déjà cette équipe parce qu’on les avait joués avec Bordeaux. Je savais que c’était une très bonne ambiance, tout est bien ici, le stade, la vie… Vous avez tout ce qu’il faut pour jouer au plus haut niveau. »
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