Battue à Toulouse malgré le premier but en Vert de Lucas Stassin, l’ASSE a enchaîné un 3e revers de rang. Au mieux, elle passera les Fêtes de Noël en position de barragiste.
Après sa déroute à Rennes (0-5) et son non match contre Marseille (0-2), l’ASSE se déplaçait hier soir à Toulouse. Comme on ne change pas une équipe qui perd, Olivier Dall’Oglio avait reconduit le même onze de départ que face à l’OM, mais en troquant son frileux 5-4-1 pour un 5-3-2 dans lequel Davitashvili était plus haut, aux côtés de Stassin. Si le Géorgien a à nouveau été très décevant, ça n’a pas été le cas du jeune belge, remuant et récompensé de ses efforts par son premier but en Vert, à l’heure de jeu, sur un joli centre d’Appiah. Mais à 1-0, l’ASSE est très vite retombée dans ses travers puisque l’égalisation de Babicka est intervenue seulement 111 secondes après l’ouverture du score de Stassin.
Des recrues niveau L2, une équipe niveau L2… mais qu’en pense Gazidis ?
Et alors que le Téfécé n’était pas dans un grand soir, une perte de balle du jeune Aiki et un deuxième but signé Aboukhlal lui a suffi pour s’imposer. Côté stéphanois, la défaite est frustrante. Il y avait mieux à faire, évidemment, mais mieux, avec cette équipe là, c’est un peu trop compliqué… Au final l’ASSE repart du Stadium avec pour seule satisfaction le fait d’avoir vu Stassin ouvrir enfin son compteur, mais certaines autres recrues ont confirmé leurs difficultés à l’image de Cornud, aux abonnés absents sur les buts toulousains, et de Davitashvili, dans une mauvaise passe persistante en cette fin d’année. Les Batubinsika, Pétrot ou encore Mouton, eux, ont à nouveau affiché leurs limites, sans parler des remplaçants. Comme on pouvait le redouter dès la fin de l’été après le premier Mercato lunaire opéré par Kilmer Sports, l’ASSE présente journée après journée une équipe plus proche du niveau de la L2 que de la L1. Une équipe qui n’a pris qu’1 point en 8 déplacements lors de cette première partie de saison, en encaissant 27 buts en 8 matches loin de Geoffroy-Guichard. Au mieux, les Verts passeront Noël en position de relégable. A Toulouse, avant la venue de Marseille en Coupe de France et la trêve hivernale, l’avenir de Dall’Oglio s’est encore un peu plus assombri. Mais difficile de savoir ce qui se prépare en coulisses tant le silence des nouveaux propriétaires est assourdissant. Avec un président, Ivan Gazidis, qui n’a assisté qu’à quatre ou cinq matches depuis le début de la saison et qui brille par son absence à L’Etrat, le navire vert continue de tanguer dangereusement. Et on se demande qui pourrait encore croire qu’il ne coulera pas sans un gros Mercato d’hiver.
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