Parti du PSG l’été dernier, en direction de l’Arabie saoudite et du club d’Al-Ittihad, le défenseur Danilo Pereira s’est livré sur les circonstances de son départ. Et il n’a pas loupé ses ex-dirigeants.
Danilo Pereira s’était montré discret depuis son départ du PSG. Pas davantage de sorties médiatiques au cours de l’été alors que Luis Enrique, l’entraîneur du club parisien, lui avait déjà indiqué le chemin du départ. Mais ça, c’était avant. Car le défenseur portugais a accordé un entretien à nos confrères du Parisien dans lequel il rétablit certaines vérités. Et ne loupe pas ses ex-dirigeants.
Son départ en Arabie saoudite ? « J’avais d’autres opportunités, mais elles n’ont pas été possibles car Paris a refusé beaucoup d’offres. Il y a eu des échanges avec le FC Porto, l’Atlético de Madrid. J’ai eu des touches en Italie, en Allemagne. Mais ces transferts ont été bloqués pour des raisons financières. Le club demandait beaucoup d’argent. » Ses rapports avec Luis Enrique ? « Dès la fin de la saison, j’ai eu la sensation qu’il se passait quelque chose de bizarre… Luis Campos est ensuite venu me voir pour m’annoncer que je n’entrais plus dans les plans. C’était le choix du coach, avec lequel je n’ai pas échangé. »
« Je pense que je n’ai pas mérité ce traitement. Ç’a été très dur. »
Avant de livrer ses sentiments sur le traitement qui lui a été infligé plusieurs semaines durant avant son départ vers l’Arabie saoudite. Et Danilo Pereira n’a rien oublié. « Quand on m’a dit : tu ne comptes pas, tu dois chercher un autre club, c’était OK. C’est une situation qui existe dans tous les clubs. En revanche, ç’a été dur pendant qu’on négociait avec d’autres équipes. Le problème était là. On ne m’a pas du tout facilité mon départ. C’est ça qui m’a fait du mal, car j’ai vraiment de l’affection pour Paris. Je voulais poursuivre ma carrière là-bas(…)Je ne m’attendais pas à ce que le club m’écarte du groupe. Ça, c’était la sensation la plus douloureuse. Je pense que je n’ai pas mérité ce traitement. Ç’a été très dur. Si j’ai la sensation d’avoir été reconnu à ma juste valeur ? Par les supporters, oui. En interne, je ne pense pas du tout. Je suis heureux du boulot que j’ai fait au PSG. Je suis heureux de la reconnaissance que les Parisiens m’ont donnée. Mais en interne, de manière globale, on a sous-estimé ce travail. Les gens au club n’ont pas donné une grosse valeur à ce que j’ai réalisé. Parfois, dire quelques mots, des paroles, c’est important. »
