À la veille du déplacement sur la pelouse de Monaco (21 heures), Luis Enrique, entraîneur du PSG, était présent en conférence de presse. Extraits.
Le point médical
Touché à la cuisse droite lors du match contre Lyon, Nuno Mendes restera en soins aujourd’hui.
L’AS Monaco
« Cette année, ils se sont améliorés en attaque et en défense. C’est plus difficile de leur mettre un but. C’est un match qui va nous préparer à ce qui nous attend après les vacances de Noël. Contre Barcelone, Monaco a eu une circonstance assez cruciale. Le Barça a joué avec un joueur de moins pendant longtemps. Bien sûr, Monaco a un niveau très haut, avec un niveau individuel très haut, des joueurs qui déséquilibrent beaucoup, c’est un peu le même profil que l’OL. Sur le plan défensif, Monaco s’est amélioré. C’est une équipe très dure à jouer. Il faudra une très bonne version de notre équipe. Nous avons l’habitude d’être à la hauteur dans ces matchs ».
Le titre gagné d’avance en cas de victoire ?
« Non, les championnats se gagnent de façon mathématique, mais à la fin d’une saison. Il y a trois jours, ils étaient à cinq points. Maintenant, ils sont à sept points. Mais par rapport au nombre de matchs à jouer, les avantages peuvent être remontés ».
La situation de Kolo Muani et Skriniar
« Demain, nous avons un match très difficile contre Monaco. L’un des adversaires directes en championnat. Comme à chaque match, j’essaie de convoquer les 20 joueurs que j’estime les mieux préparés pour ce match. Je pourrais l’expliquer, mais je ne le fais pas. Les décisions disent tout de façon très claire. Les situations sont réversibles. Un joueur, même s’il se trompe, c’est réversible. Absolument toutes. Mais les décisions, je n’approfondis pas. C’est quelque chose que je n’ai jamais fait, je préfère qu’on me critique ».
Sa relation avec ses joueurs, dont Dembélé
« Dembélé, je le vois comme toujours. Je le connais très bien, ça fait des années que je le connais. Je l’ai toujours défendu en tant que joueur. C’est une personne très sympathique. Et voilà. À partir de là, je veux qu’Ousmane donne la meilleure version de lui-même. C’est la même chose avec tous les autres joueurs. Quand je prends une décision avec un joueur, si je considère qu’il faut agir ainsi pour le joueur et pour l’équipe, je le fais.
J’aime être proche des joueurs, être en contact continu, mais je n’y arrive pas avec tout le monde. Mais quand un joueur n’a pas très envie de me voir, j’essaie de respecter son espace et d’accepter sa position. Mais j’aime communiquer avec mes joueurs, qu’ils aient cette liberté pour me dire ce qui est opportun. Mais mon travail, je le connais, je sais ce que je dois faire. Mes décisions dépendent de ce que je vois. Je finis toujours par dire que je peux me tromper, mais que je me trompe avec mes idées et pas celle des autres ».
Presnel Kimpembe
« Je n’ai aucune idée (de date de retour à la compétition). C’est un cas très différent, ça fait deux ans qu’il ne joue pas de façon continue. Il y a eu deux rechutes de blessures différentes. Ce serait très risqué d’accélérer le processus. Les entraînements et la charge de travail indiqueront son évolution. C’est plus physique que médical. Mais je ne sais pas quand il sera parfaitement compétitif ».
Propos rapportés par RMC Sport.