Présent en conférence de presse ce mercredi matin pour dresser un bilan de la première partie de saison de l’Olympique de Marseille, Pablo Longoria n’a éludé aucun sujet. Morceaux choisis :
L’avenir de Mehdi Benatia :
« Il reste des détails à régler, je ne suis pas inquiet. On espère finir les négociations avec lui parce qu’on est tous sur la même longueur d’ondes. Pour moi, c’est un des meilleurs dans le football européen actuellement. Il a tout pour ça. Il est à l’écoute, il cherche à s’améliorer tous les jours. Il demande des conseils, il sait qu’il est arrivé dans un club dans une position différente de quand il était joueur. Il est curieux, il est jeune, il a des idées, il a de l’ambition et de l’intelligence émotionnelle, ce qui est très important quand tu dois négocier. »
Le cas Paul Pogba
« Il n’y a pas de discussions avancées avec Paul Pogba, on doit analyser et aucune décision n’a encore été prise. On ne ferme aucune porte mais pour l’instant c’est de la spéculation. Il y a plus de gens qui me parlent de lui que nos résultats ! Paul est un joueur et une personne extraordinaire. J’ai été le premier content pour lui, je l’ai connu à la Juventus, comme Medhi Benatia. Quand j’y étais, c’était une star mondiale. On doit faire un rendez-vous interne pour bien fixer le mercato. Je le respecte énormément. On doit analyser, c’est un joueur extraordinaire. Je veux dire pour clarifier les choses que c’est plutôt un rêve et je veux faire retomber le soufflé. Ce n’est pas la réalité de l’équipe. »
Le Mercato dans le sens des départs
Les agents des joueurs en manque de temps de jeu commencent à discuter avec Mehdi. On veut optimiser jusqu’au dernier euro. Dans mon bureau, j’ai un document excel pour savoir combien me coûte un joueur par minute de jeu. Mais ce n’est pareil pour un joueur de 30 ans ou un joueur de 20 ans. Chaque cas est un cas différent. Bamo Meité ? Il a passé un été compliqué, avec des offres, ce n’était pas stable pour lui. Sa réaction a été exemplaire en septembre. Je le mets en exemple dans le groupe de par son travail. Un départ d’Elye Wahi cet hiver ? Hors de question ! On croit en lui. Marseille n’attend personne, mais chacun va à son rythme. Je suis sûr qu’on a un des meilleurs attaquants en Europe. Son temps va arriver et je suis confiant en son avenir. Il va finir par s’imposer, il a toutes les qualités pour. »
Les objectifs de l’OM en 2025
« Après une saison décevante comme l’an dernier, on a voulu au mois de juin, avec Franck McCourt, démarrer un nouveau cycle. Pour enfin apporter de la stabilité. Avec un coach comme Roberto de Zerbi, dont nous sommes satisfaits, et Medhi Benatia que je tiens à remercier pour son grand travail. En juillet, on s’était fixé de se qualifier pour la Ligue des Champions. Avec deux points par match de moyenne, je suis satisfait, mais on verra en fin de saison. La C1 est importante, on est structurés économiquement pour y participer tous les ans. Si on la fait tous les ans, on pourra être dans une situation différente. Je remercie le propriétaire qui a compris qu’on devait prendre un risque financier cet été. On a pris d’autres risques, avec le loft, avec un investissement fort sur Roberto De Zerbi. Il faut le dire publiquement. »
Le Mercato dans le sens des arrivées :
« Il faut profiter des opportunités. On est dans une dynamique positive. Notre objectif, c’est de ne pas changer l’équilibre qui s’est créé ces dernières semaines. Il va y avoir des actions. Certains joueurs n’ont pas les minutes qu’ils espéraient. C’est normal de trouver des solutions. Il y a l’économie du football. On ne joue pas de coupe d’Europe. On fait un gros investissement cet été. On doit gérer les salaires. »
L’arbitrage à deux vitesses
« L’arbitrage en France n’est pas cohérent, on a vu beaucoup de situations surprenantes pour nous. En Coupe d’Europe tu comprends les décisions mais ici je n’y comprends rien ! Il faut se mettre autour de la table et discuter. L’OM dérange ? Si c’était mon sentiment, je partirais. On est fiers de générer des sentiments, d’être l’équipe rebelle, ça fait partie de notre identité. Je suis content de ça, mais si je pensais qu’on était traités de façon négative, je ne serais pas ici. Il faut accepter les erreurs des arbitres, ce que je condamne c’est le manque de cohérence et de traitement égal dans les actions. Le manque de dialogue. »
Le style Roberto De Zerbi
« C’était important, on voulait construire trois ans avec un entraîneur puissant, renommé, qui pouvait incarner le leadership qui nous manquait la saison dernière. On voulait parler des valeurs primaires, des émotions, du public. L’été dernier, quel que soit le club, tout le monde aurait été content d’avoir Roberto De Zerbi. Mais plus que le coach, c’est la personne. Il est similaire au club, à la ville. C’est ce qui m’a le plus plu. Il partage l’ADN du club. »
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— Olympique de Marseille (@OM_Officiel) December 18, 2024
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