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ASSE – Le rendez-vous de Didier Bigard : « Avec qui Eirik Horneland pense-t-il attaquer ? »

Didier Bigard fustige le niveau affiché par l’ASSE lors de son élimination en Coupe de France contre l’OM (0-4). Et il se demande comment Eirik Horneland va bien pouvoir relancer les Verts, mais aussi quel Mercato envisage Kilmer Sports…

Olivier Dall’Oglio ou Laurent Huard, c’est du pareil au même. L’OM a joué deux fois contre des joueurs qu’on dit manquer d’expérience jugés trop jeunes alors qu’ils paraissent si vieux balle au pied. Enfin, façon de parler, parce que le ballon, ils ne l’ont pas souvent dans les pieds. On ne voit pas trop quel entraîneur au monde serait capable de donner une âme à cette équipe, et ne parlons pas de technique ou de tactique. Ni même de physique. Sûr que Pep Guardiola ne soignerait pas ici sa déprime et finirait de se lacérer le visage devant une impuissance qui ne serait pas la sienne. Mais qu’on se rassure, les nouveaux et anciens dirigeants stéphanois, main dans la main, ont trouvé celui qui va révolutionner le jeu si défensif des Verts qu’ils ont encaissé 34 buts en 15 journées. Plus les quatre de la coupe qu’ils ont bu jusqu’à la lie, laissant incrédules devant les exploits incroyables des petits poucets, Espaly ou Le Puy, tombeur de Montpellier!

Comme nous ne doutons pas qu’Eirik Horneland a visionné et décortiqué nombre de rencontres de son futur onze, il n’a certainement pas découvert dimanche les lacunes de cet effectif qu’il a poliment qualifié de qualité et même de technique lors de sa présentation très convenue et conventionnelle à la presse. Ce n’était qu’une confirmation et il aurait eu le droit de joindre sa voix à la vox populi réclamant une équipe digne de son public.

« On a largement dépassé les cent jours de l’état de grâce réservés aux successeurs du duo Caïazzo – Romeyer »

Il fallait bien que le refrain revienne au goût du jour. On a largement dépassé les cent jours de l’état de grâce réservé aux successeurs du duo Caïazzo – Romeyer. On peut même dire que le nouvel actionnaire et son staff délégué intermittent dans le Forez, ont bien surfé sur la vague qui a balayé leurs prédécesseurs. Personne n’a voulu voir qu’ils ramaient à contre courant et buvaient la tasse, persuadés de tenir là les maîtres nageurs sauveteurs qu’il fallait après la plongée du club. On leur aurait même attribué volontiers la remontée.

Ont-ils aujourd’hui trouvé le bon vent? On est bien obligé de l’espérer à défaut d’y croire. Comme Jean-Louis Gasset l’a montré à Saint-Étienne et démontré par l’absurde à Montpellier, un entraîneur sans joueurs n’est qu’un suiveur, pas un meneur. Alors, on va attendre de voir si le père Noël aura eu le temps de faire un détour chez Larry Tanenbaum pour charger son traîneau. Pour convaincre et surtout vaincre, il va falloir plus que les éléments de langage entendus en écho parfaitement huilé de la bouche de  Huss Fahmy puis Eirik Horneland sur la volonté d’un football offensif correspondant à la culture de la ville et de Geoffroy-Guichard «On doit aller vers l’avant avec le maximum de joueurs ». Ah, on y arrive. Quels joueurs? Le nouveau coach, sans doute pour ne pas froisser personne a affirmé que le mercato ne l’intéresse pas. On préfère ne pas le croire…

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