C’est Noël et la rédaction de butfootballclub.fr se livre au traditionnel bilan de fin d’année à travers le prisme du sapin. On continue avec la bûche de l’année : la demi-finale retour d’Europa League contre l’Atalanta Bergame.
Des bûches et des embûches, l’Olympique de Marseille en a connues tout au long de cette année 2024, qui ne restera pas dans les annales. On aurait pu parler de la déroute dans le Clasico en octobre, alors qu’on pensait l’équipe de Roberto De Zerbi capable de rivaliser avec le club du Qatar. Résultat : 0-3 à la pause, devant un public record mais écœuré. Il y a également eu ces non-matches désespérants de nullité lors de la deuxième partie de la saison 2023-24, comme la défaite à Brest (0-1) qui a coûté sa place à Gennaro Gattuso ou celle à Reims (0-1) qui constituait le dernier espoir de décrocher une place européenne. Mais nous avons opté pour le 0-3 honteux enduré en demi-finale retour d’Europa League contre l’Atalanta Bergame le 9 mai.
Un non-match pour la partie la plus importante de la saison
Pourtant, tous les indicateurs pointaient vers une large défaite : l’Atalanta réalisait une très grosse saison qui allait la voir remporter la première Coupe d’Europe de son histoire en infligeant sa seule défaite de la saison à Leverkusen (3-0) ; cet OM était complètement nul à l’extérieur, sans personnalité, sans jeu, sans rien. Mais le match aller, disputé une semaine plus tôt dans un Vélodrome en fusion, avait été source d’espoir puisque les Olympiens avaient tenu la dragée haute à la Dea (1-1). Ils auraient même pu l’emporter si une frappe d’Ounahi ne s’était pas fracassée sur la barre transversale en seconde période. Et puis, le parcours en C3 avait été jusque-là très satisfaisant avec des victoires sur l’Ajax (4-3), Villarreal (4-0) et le Benfica (1-0, 5 t.a.b. à 3). Mais, à chaque fois, à domicile…
Bref, en dépit de ces signaux évidents, l’espoir était de mise au coup d’envoi du match à Bergame. Il n’a duré qu’une demi-heure, jusqu’à l’ouverture du score de Lookman. Dépassés dans tous les domaines, et notamment celui de l’engagement, ce qui est une honte quand on connaît l’enjeu de la partie, les Marseillais sont sortis tête basse de cette affiche, sans avoir jamais donné la sensation d’y croire ou de s’être donné une chance de s’imposer. Stériles offensivement malgré les efforts de Pierre-Emerick Aubameyang, ils ont sombré au milieu et en défense, où seul Leonardo Balerdi a été à la hauteur de l’événement. Un naufrage collectif, un naufrage individuel et la sensation que ces joueurs ne formaient par une équipe. Un parfait résumé de leur saison
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