La légende de l’ASSE Dominique Rocheteau s’est longuement confié à l’occasion de son 70e anniversaire, fêté mardi 14 janvier 2025.
Mardi, Dominique Rocheteau a célébré ses 70 ans. Pour l’occasion, L’Equipe a publié un long entretien de l’Ange Vert, idole de toute une génération de supporters. Eclos au plus haut niveau en 1971, l’ailier est devenu une star lors d’un quart de finale retour mythique de C1 contre le Dynamo Kiev (3-0 a.p) en 1976. Il est resté dans le Forez jusqu’en 1980, avant de poursuivre sa carrière au PSG et à Toulouse. Il est revenu trente ans plus tard à l’ASSE en tant que dirigeant, faisant le lien entre les deux présidents, Bernard Caiazzo et Roland Romeyer.
« Saint-Etienne est obligé d’en passer par là »
A propos des deux dirigeants, Rocheteau a une préférence claire : « Là où j’ai eu le moins de liberté, c’est au cours de mes neuf années de dirigeant à Saint-Étienne (2010-19). C’était lourd et je me suis pas mal adapté. Je ne suis pas fait pour être un meneur d’hommes. Manager, ce n’est pas mon truc. Mais j’arrive à bien ressentir les gens. Me retrouver entre Bernard (Caiazzo, alors président du conseil de surveillance) et Roland (Romeyer, du directoire) n’a pas été évident du tout, au départ. Mais je garde un bon souvenir de Roland ».
L’Ange Vert a également été interrogé sur la vente du club au fond d’investissement Kilmer Sports Ventures l’été dernier. La logique du moment, selon lui… « Les clubs anglais sont tous rachetés par des capitaux étrangers. Si Saint-Étienne veut revenir à un certain niveau, il est obligé d’en passer par là. Après, tout est une question de valeurs. Des étrangers peuvent garder celles des Verts, en étant conscients de leur histoire. »
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Rocheteau se prononce sur la nouvelle direction de l'ASSE et ne regrette pas son poste de dirigeant chez les Verts 👇 #ASSE https://t.co/Yv7SNUlz1A
— Envertetcontretous (@Site_Evect) January 15, 2025