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Bourgoin a réalisé la sensation de ces 16èmes de finale en éliminant l'OL

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OL : les Gones tombent dans le piège de Bourgoin, les coulisses de l’élimination

Au terme d’une nouvelle partition décevante, conclue sur un 2-2, l’OL est sorti dès les 16èmes de finale de la Coupe de France aux penaltys (2-4, ratés de Lacazette et Tolisso) face à Bourgoin-Jallieu, pensionnaire de National 3 et club partenaire de Lyon. Retour sur un fiasco.

Un match sans envie sur un terrain compliqué

Ces premiers tours de Coupe de France dans le froid de janvier ont souvent le goût du traquenard pour le club de L1 et à Bourgoin, malgré les cinq divisions d’écart, on a vite compris – en voyant l’état de la pelouse du stade Pierre Rajon – que ça allait être un match compliqué pour les joueurs techniques. Dans l’engagement, le FCBJ avait plus envie d’être là que les protégés de Pierre Sage et cela s’est ressenti dans les attitudes.

Bourgoin a joué et mérité d’éliminer Lyon

Contrairement à Feignies-Aulnoye, où Lyon a maîtrisé son match sans réellement bien jouer, Bourgoin – co-leader de sa poule en National 3 – a vraiment bousculer les Gones. D’abord en sollicitant à plusieurs reprises Lucas Perri (12ème et 16ème) puis en ouvrant la marque par Mehdi Moujetzky (21ème). A 1-1, les Berjalliens ont également eu une occasion en or par Mathias Imbert quelques instants avant le but de Georges Mikautadze et ils ont eu les ressources pour égaliser par Moujetzky en profitant d’une erreur rhodanienne (69ème). Jusqu’à la dernière minute, les locaux ont montré de vraies valeurs athlétiques et du mental sur la séance de penaltys avec deux arrêts de leur portier Renan Jay.

Offensivement, c’était le désert

Ce qui inquiète aussi, au-delà de la fragilité défensive face à un adversaire hiérarchiquement inférieur, c’est l’absence de mordant offensivement. Lors du premier acte, avant l’égalisation de Matic, Renan Jay n’est sollicité que par Corentin Tolisso et Malick Fofana sur des arrêts faciles. En deuxième période, malgré une plus grosse domination, on n’a pas eu non plus des dizaines de situations… Et ce malgré quatre offensifs sur le pré tout le match. Comme souvent, les éclairs sont venus de Cherki mais autour Malick Fofana et Saïd Benrahma (malgré une passe décisive) n’ont pas réussi à animer. Quant à Georges Mikautadze, il a certes marqué mais pas fait un grand match. Quant aux entrants (Lacazette, Nuamah), ils n’ont pas fait de différences.

Warmed Omari, le crash

Préféré à Duje Caleta-Car en défense centrale, Warmed Omari n’a pas davantage rassuré que le Croate. Sur le premier but, sa relance est trop molle – et combinée au non engagement de Nemanja Matic au duel – offre une fenêtre de tir au Berjallien. Sur le second but, le défenseur prêté par Rennes rate totalement sa passe en retrait et offre malgré lui l’égalisation. Notons qu’il s’est aussi pris les pieds dans le tapis à la 87ème. Sans conséquences.

Le onze lyonnais :

Perri – Maitland-Niles (puis Mata, 65ème), Omari, Niakhaté, Abner – Matic (puis Veretout, 76ème), Tolisso (cap.) – Benrahma (puis Nuamah, 76ème), Cherki, M.Fofana – Mikautadze (puis Lacazette, 65ème).

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