But ! : Nathan, vous êtes revenu vivre en Ardèche ?
Nathan Crémillieux : Oui, tout à fait. J'habite actuellement chez mes parents, à Guilherand-Granges.
Vous êtes sans club depuis l'été dernier. Comment parvenir à garder le moral ?
C'est sûr que ce n'est jamais évident de traverser ce genre de situation. Mais ça peut faire partie de la vie d'un footballeur. Il faut être prêt à pouvoir rebondir. Je pense que ça peut être une étape dans ma carrière. Je prends beaucoup de recul par rapport à la situation, d'autant plus avec ce qui est en train de se passer avec la crise sanitaire. Mentalement, je continue à m'investir et à être concerné par mon métier, et ce que je veux faire dans la vie : devenir footballeur professionnel. J'ai quand même quitté le foyer familial à 13 ans. Je me suis construit une certaine maturité.
Comment vous entretenez-vous physiquement ?
J'ai la chance d'entretenir de très bonnes relations avec mon premier entraîneur, que j'ai eu à Valence lorsque j'étais petit. Grâce à lui, je fais des entraînements spécifiques dans les buts. Deux à trois fois par semaine. Et en complément, je fais tout ce qui est cardio, je continue à aller courir. J'essaie de me maintenir à un bon niveau sportif, pour être prêt à toute éventualité.