John Textor, propriétaire de l’OL mais aussi de Botafogo, est critiqué au Brésil alors que le club, sans entraîneur fixe, traverse une période d’instabilité.
Une énième polémique pour John Textor au Brésil ! Même si Botafogo est parvenu à réaliser le doublé Copa Libertadores – championnat du Brésil, le club attend toujours un nouvel entraîneur. Depuis quelques joueurs, Cláudio Caçapa assure l’intérim, mais son avenir reste incertain.
« Cela prend du temps mais le temps presse »
Après la défaite en finale de la Recopa Sudamericana contre le Racing Club, plusieurs joueurs ont exprimé leur frustration. Le défenseur Alexander Barboza a souligné le manque de stabilité : « L’entraîneur d’aujourd’hui n’a eu que trois séances d’entraînement avec nous. C’est un entraîneur intérimaire, on ne sait pas s’il restera toute l’année. Les joueurs ont également changé. Il reste 16 joueurs, petit à petit, des renforts arrivent. Beaucoup ne sont pas encore adaptés, cela prend du temps mais le temps presse, cela nous gêne. On ne peut pas avoir une nouvelle idée, faire ce que veut l’entraîneur. Il est arrivé il y a une semaine. Il est difficile que les choses se passent ainsi ».
De son côté, l’ailier Jefferson Savarino a également regretté la situation : « Bien sûr que cela affecte tout le monde. En fait, je laisse toutes ces choses au conseil d’administration du club, nous essayons de faire de notre mieux sur le terrain, mais nous ne réussissons pas bien. Nous devons attendre l’arrivée d’un entraîneur et maintenant nous avons un intérimaire. Nous espérons que les choses s’amélioreront lors du prochain match ». La responsabilité de John Textor, propriétaire du club brésilien, est donc ici clairement engagée…