But ! : Jordan, quelle est la situation à Andrézieux ?
Jordan Halaïmia : On continue les entraînements malgré le contexte particulier, on reste motivés. Il y a eu la Coupe de France en février (ndlr : élimination en 1/64e de finale contre Chamalières). Il n'y a toujours pas eu de décision définitive sur le championnat de N2, donc on attend toujours. Mais on fait de bons entraînements en attendant une possible reprise du championnat.
À Andrézieux, vous avez notamment retrouvé Mathis Mezaber, un autre ex-Stéphanois…
Oui, tout à fait. Ça fait toujours plaisir de retrouver des joueurs avec qui on a joué. Après, ce n'était pas le seul que je connaissais dans le groupe. Il y avait beaucoup de monde.
Votre entraîneur, Romain Revelli, a annoncé qu'il quittait le club. Êtes-vous déçu ?
Oui, car c'est par le biais de la direction et du coach que j'ai pu retrouver un club, et ne pas rester sans rien. C'est sûr que ça ne fait pas plaisir de le voir quitter le club et ça aurait été bien qu'il puisse rester. Après, c'est un choix sportif, il doit avoir ses propres raisons.
Cet été, votre souhait est de rester à Andrézieux ou de trouver un autre challenge ?
Honnêtement à l'heure actuelle, c'est un peu flou. On verra en fonction de la reprise ou non du championnat aussi. C'est difficile de se prononcer pour le moment.
En printemps dernier, vous aviez failli signer à l'AC Ajaccio… Que s'était-il passé ?
J'avais fait un essai. Je devais rester dix jours. Le coach Olivier Pantaloni voulait me voir. J'ai commencé les entraînements mais malheureusement j'ai ressenti une douleur et j'ai dû mettre fin à l'essai. Comme ils étaient dans la recherche plutôt rapide d'un défenseur central, je suis rentré chez moi et ils n'ont pas cherché à me revoir par la suite. Ce que je comprends.
Cet épisode n'a-t-il pas été douloureux ?
C'était une déception, oui. Il y avait en plus un bon groupe, avec pas mal de jeunes joueurs. Mais je ne retiens que le positif. C'était malgré tout une bonne expérience.
Vous aviez évoqué l'année passée que l'étranger pouvait également vous attirer. C'est toujours le cas ?
Oui, bien sûr. Ce que je veux avant tout, c'est avoir du temps de jeu, enchaîner les matches, et avoir un entraîneur qui me fasse confiance. Je ne suis pas là à me fermer des portes, ou m'empêcher d'aller quelque part sous prétexte que ce soit à l'étranger.