RC Lens – L’analyse de William Tertrin : « Cette équipe a retrouvé la flamme et ses valeurs »

À l’occasion de la 26e journée de Ligue 1, le RC Lens a enchaîné une deuxième victoire après Marseille et est venu à bout du Stade Rennais (1-0), un nouveau rival dans ce championnat. Et un nouveau succès qui fait énormément de bien, à deux semaines du derby.

Comme contre l’OGC Nice, le match face au Stade Rennais a un goût particulier pour le RC Lens. Dans les rangs du SRFC, de nombreux anciens Lensois présents : Arnaud Pouille (ancien directeur général), Hervé Sekli (ancien entraîneur des gardiens), Brice Samba, Arnaud Kalimuendo, Christopher Wooh, Ayanda Sishuba, ou encore Seko Fofana, qui était suspendu. Le gardien international français a, quant à lui, été copieusement sifflé, et n’a pas soigné son retour à Bollaert. Malgré 3 arrêts, il a été contraint de s’incliner sur la tête de son ancien coéquipier, Wesley Saïd, dès le début de la seconde période.

En première, ce sont les Rennais qui dominaient les débats, même si Lens a eu son temps fort. L’équipe aurait même pu craquer à la 36ème minute, quand son ex, Arnaud Kalimuendo, marquait d’une talonnade. Classique. Heureusement, le but était refusé par la VAR. Et le Racing ne s’est pas fait prier pour piquer peu après le retour des vestiaires. Très solide malgré avoir beaucoup souffert, le RCL a, comme à Marseille, fait le dos rond et compté sur ses rocs Jonathan Gradit et Juma Bah, qui sont une nouvelle fois sortis du lot.

Même si, comme Will Still l’a dit, ce football n’a pas été le « plus sexy ni le plus attrayant pour le supporter », l’essentiel est là. Si beaucoup de monde avait pu parier sur un 0/6 avec l’enchaînement Marseille-Rennes, on a comme l’impression que cette équipe a retrouvé la flamme et ses valeurs. De très bon augure avant un derby contre le LOSC où l’espoir est permis. On peut même regretter qu’il faille attendre la trêve, sachant que les Lillois viennent de vivre une semaine très compliquée avec une élimination en Coupe d’Europe et une défaite à Nantes. Il est encore beaucoup trop tôt pour reparler d’Europe à Lens, mais il reste désormais 8 matchs, et le droit d’y croire.

William Tertrin, à Bollaert-Delelis.