Satisfait de la qualification de l’Olympique de Marseille en Ligue des Champions, Roberto De Zerbi ne serait toutefois pas encore certain de rester à 100% sur le banc du club phocéen.
Roberto De Zerbi a repris les bonnes vieilles habitudes. Tellement soulagé de la qualification de l’OM en Ligue des Champions, le coach italien a craqué un fumigène à son retour en Provence samedi après la victoire au Havre (3-1).
De Zerbi a réglé ses comptes
Avant cela, De Zerbi en avait profité pour régler ses comptes en conférence de presse : « Je crois que c’est plus qu’un miracle. Vous avez toute l’année sous-estimé ce que l’OM a fait, comme si c’était normal. Non, ce n’est pas normal. L’OM s’est qualifié trois fois en Ligue des champions sur ces dix dernières années. L’année dernière, le club a fini huitième. Nous avons baissé les salaires, nous n’avons pas dépensé autant que d’autres équipes, nos concurrents, et donc je crois que le travail du club, des joueurs, de tout le staff, a été peu mis en avant par vous. »
Une romance altérée avec la direction de l’OM
Aujourd’hui, De Zerbi a de très fortes chances de continuer sur le banc de l’OM la saison prochaine mais la romance estivale avec sa direction a laissé place à une relation plus rigide. Selon L’Équipe, l’entraîneur italien a eu des critiques feutrées sur un effectif déséquilibré, sur le mercato hivernal, un avis divergent sur la gestion de Mason Greenwood ou Luis Henrique, il s’est senti parfois abandonné face aux remarques extérieures. Ses supérieurs ont été parfois surpris du laxisme défensif de son équipe, des jours de repos concédés, des publications sur la piste AC Milan ou de sa stratégie exacerbée de la tension. Sous contrat jusqu’en juin 2027, De Zerbi dira vite comment il voit la suite : dans quelles conditions et dans quel climat.