En début de semaine, Florian Maurice n'était pas très optimiste au moment d'évoquer la prolongation de sa pépite Eduardo Camavinga (18 ans) au Stade Rennais : « On y travaille depuis un long moment à cette prolongation. Maintenant, on n’a pas d’accord aujourd’hui. C’est un joueur à qui il reste un an, soit on trouve une solution pour le prolonger et là, ça nous laisse un peu de temps. Soit demain, il y a un club qui s’intéresse à Eduardo et on réfléchira en fonction de la proposition », avait alors lâché le directeur sportif breton, assurant que pour l'heure il n'y avait « aucune proposition sur le bureau » de son président Nicolas Holveck. « Il y a des clubs qui veulent Eduardo, mais il a un prix », a-t-il martelé, assurant qu'il n'avait jamais parlé d'un transfert « à 100 M€ ».
Trois raisons poussent Camavinga à partir
Comme l'explique le quotidien local, la tendance est vraiment à un départ et ce pour plusieurs raisons. D'abord parce qu'un nouveau challenge est la volonté de son père Célestino, qui pèse lourd dans les décisions du jeune milieu de terrain. Ensuite parce que ses prétentions salariales (500 000€ brut par mois) sont trop élevées pour Rennes, qui ne se mettra pas en danger et ne cèdera pas sur ce point. Enfin parce que le très courtisé milieu de terrain a moins d'attaches au Stade Rennais qu'il en avait il y a encore quelques mois. "Cama" a notamment vu filer l'homme qui l'a découvert Mathieu Le Scornet, le coach qui l'a lancé Julien Stéphan et il voit aujourd'hui bon nombre de ses amis proches (Gboho, Soppy) songer à imiter son « pote » Georginio Rutter, parti tenter sa chance à Hoffenheim.
Même Florian Maurice n'y croit plus trop
Conscient que les chances de conserver Camavinga sont minces, Florian Maurice fait comme s'il avait à trouver le remplaçant de Steven Nzonzi ainsi que celui de la pépite de la Piverdière : « Dans mon recrutement, je me fixe le fait de signer deux milieux de terrain, dont un qui serait à la place d’Eduardo. Je fais comme s’il était partant. Et puis on verra ce qui se passera ». Si même les dirigeants sont résolus à le perdre…