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OM – L’oeil de Denis Balbir : « La fin de l’état de grâce Sampaoli, c’est excessif »

Chaque lundi, Denis Balbir décrypte l’actualité de la Ligue 1. Focus sur l’OM qui rentre dans le rang après sa défaite à Lille (0-2).

« Oui l'OM a perdu face au LOSC (0-2) et reste sur quatre matches sans victoire mais de là à dire que c'est la fin de l'état de grâce de Jorge Sampaoli, c'est excessif … Il ne faut pas verser dans le catastrophisme sous prétexte que l'équipe est sur une mauvaise série. C'est le cas de plusieurs clubs. Ce qui est à la rigueur plus dérangeant, ce sont les changements tactiques que certains joueurs peinent à assimiler. On se rend compte que sans Dimitri Payet l'équipe est aussi fortement diminuée.

L'OM donne l'impression d'être un peu émoussée physiquement, ses joueurs ratent des occasions, défensivement c'est aussi moins bon. Toutes les équipes peuvent avoir des trous. De là à tout remettre en cause… Ce qui est sûr, c'est que le jeu demandé par Jorge Sampaoli réclame un grosse débauche d'énergie à tout le monde et que, par moment, certains peuvent être émoussés. Comme cela demande aussi aux joueurs une grosse adaptabilité, on peut comprendre que des joueurs perdent aussi le fil durant les matchs.

« La série n'est pas si désastreuse que ça »

Au niveau offensif, au delà de l'absence de Dimitri Payet, le souci est plus général. Plusieurs éléments sont moins performants qu'en début de saison. Arkadiusz Milik revient d'une longue blessure. Quand on n'a pas un distributeur comme Payet, c'est difficile. Le milieu de terrain travaille beaucoup mais il manque de génie. Les autres offensifs comme Dieng, Ünder ou de la Fuente ne parviennent plus à concrétiser comme ils le faisaient… En espérant que la trêve internationale permette à tout le monde de recharger les batteries. A Marseille, la profondeur de banc ne permet pas de tenir sur tous les tableaux dans des séries comme celle-là.

Pour repartir de l'avant, l'OM a besoin d'asseoir un onze de départ. Je ne sais pas si c'est le meilleur des choix d'adapter le système à l'adversaire comme le fait Jorge Sampaoli ces derniers temps. L'exemple qui me vient c'est celui de William Saliba, moyen à Lille alors qu'il était rayonnant avant mais surtout perdu sur son placement contre les Dogues. Ce sont quelques détails à corriger. Cela ne remet pas en cause les qualités et l'ambition de l'OM. Pour moi, la série n'est pas si désastreuse que ça. Si Marseille avait logiquement bénéficié de son penalty contre Galatasaray, on ne serait pas là à débattre de la méforme des Phocéens car ils auraient gagné cette semaine et seraient en tête de leur poule de Ligue Europa… »

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