Christophe Galtier n’est pas l’un des meilleurs techniciens français du moment pour rien. Champion de France avec le LOSC la saison dernière après avoir fait quelques petites merveilles sur le banc de l’ASSE, le Marseillais a signé à l’OGC Nice pour impulser un rebond à un club qui restait sur un exercice trop neutre au goût des ambitieux dirigeants.
Pour ce faire, Galtier a importé l’un de ses préceptes qui a le mieux fonctionné à Luchin : l’instauration du harcèlement sur le porteur de balle et un repli défensif agressif. L’intensité doit aussi être mise au quotidien, pas seulement pour être prêt physiquement le week-end. Cela a failli capoter à la Beaujoire le 12 septembre face au FC Nantes malgré la victoire (2-0).
« Si je répète qu’on joue comme on s’entraîne, c’est aussi au niveau des intentions de jeu, souligne le coach de l’OGC Nice dans L’Équipe. Avec les entraînements, il m’arrive d’avoir un plan pour le prochain adversaire et de me dire : “Tiens, on va juste modifier ça”. À Nantes, on a gagné mais on a fait un match très moyen. Dans l’animation offensive, j’avais fait débuter Calvin Stengs à gauche et Amine Gouiri à droite alors que les deux sont habitués à jouer en faux pied. J’avais un objectif, que je n’ai pas atteint. Je pensais que ça fonctionnerait au vu de ce qu’on avait fait à l’entraînement. J’ai revu les vidéos des séances qui avaient précédé la rencontre et il n’y avait pas eu l’intensité suffisante. Ça avait été trop facile durant la semaine. »