« Puel, dirigeants, joueurs, tous responsables de ce chaos » : telle était la banderole déployée dans le kop nord avant le coup d'envoi du match ASSE-Angers (2-2), retardé d'une heure suite à la colère des Ultras stéphanois. La veille, déjà, ceux-ci avaient fixé un ultimatum à Puel, affichant clairement leur volonté de voir le manager général du club, 20e de L1 et toujours sans victoire, se retirer. Il n'en sera rien. Pas question pour Puel de démissionner, et les dirigeants, selon nos informations, ont décidé de le maintenir au moins jusqu'au match de samedi à Metz.
Il sera sur le banc samedi à Saint-Symphorien
Toujours muette, la direction de l'ASSE a apprécié la réaction de l'équipe contre Angers (2-2), sa solidarité, comme lors du dernier match à domicile contre Lyon (1-1). De plus, elle ne voudrait pas donner l'impression de céder à la pression des supporters, qui se sont sans doute mis hors jeu pour le ou les prochains matches à Geoffroy-Guichard, un huis clos total ou partiel semblant acquis après les événements de vendredi dernier. Enfin, la succession éventuelle de Puel divise en interne. Le nom de Pascal Dupraz, que Jean-François Soucasse a connu à Toulouse, est évoqué par certains médias. Mais il ne ferait pas l'unanimité, comme les autres solutions envisagées, menant à David Guion, ancien stéphanois, et à Laurent Huard, l'actuel responsable de la formation du club, titulaire du DEPF…