La commission de discipline de la LFP a eu du pain sur la planche hier. Après s’être penchée sur les incidents entre l’OM et le PSG dimanche (0-0) et ceux survenus vendredi entre l’ASSE et le SCO d’Angers (2-2), celle-ci pourrait voir une solution radicale émerger à l’avenir.
Si la ministre des Sports Roxana Maracineanu a déjà évoqué une possible réflexion avec les clubs français pour discuter de la formation des stadiers, un nouvel outil pourrait prendre de l’épaisseur dans le paysage du football français : la reconnaissance faciale.
« C'est clairement un sujet tabou, mais je peux vous assurer que ça intéresse les clubs, a assuré à l’AFP le patron d'une société privée de sécurité même si elle est proscrite en France et à laquelle les supporters sont opposés. L'outil est séduisant pour les clubs de football, ça remplace le profilage humain qui peut être défaillant. Des logiciels de reconnaissance faciale pourraient par exemple être utiles pour filtrer à l'entrée des stades, et éviter ainsi que des interdits de stade pénètrent dans l'enceinte. C'est un peu plus compliqué de l'utiliser dans une foule, où les gens se masquent. »