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ASSE : le prince Ravichak règle aussi ses comptes avec le tandem Caà¯azzo – Romeyer

S’il s’est surtout expliqué sur les accusations de « faux, usage de faux et tentative d’escroquerie » induites par les communiqués de l’ASSE, SAR Ravichak Norodom n’a pas oublié d’égratigner les dirigeants des Verts dans son entretien à L’Equipe publié ce jour.

Confessant s'être posé la question de la volonté réelle des deux présidents de vendre le club, le prince du Cambodge attaque : « La chronologie des faits est surprenante. Pourquoi sortir cette histoire de document au moment où ils devaient annoncer le nom du repreneur ? Cela m'a fait penser à ce que m'a dit une personne qui menait le projet de rachat par Peak6, en 2018 : "Prince, si vous aimez le football, prenez un autre projet." Si je suis vendeur et qu'un prince se manifeste, peu importe d'avoir donné mandat à un cabinet d'audit et de conseil. Je prends les rênes de l'opération et je le contacte directement ».

« Si j'étais un prince du Qatar ou d'Arabie Saoudite… »

Et Ravichak Norodom déplore le manque d'égard à son endroit : « Bernard Caïazzo et Roland Romeyer ? Je ne les ai jamais rencontrés, ni eu aucun contact avec eux. Seulement trois personnes de KPMG, lors de ma déclaration d'intention officielle et pour présenter ma stratégie. Et encore, ce fut en visioconférence. Si j'étais un prince du Qatar ou d'Arabie Saoudite, je suis persuadé qu'ils m'auraient téléphoné. J'étais disposé à me déplacer à Dubaï (où Caïazzo réside désormais) ».

Pour finir, Ravichak Norodom a été clair sur un fait : s'il avait été choisi, aucun des deux présidents actuels ne serait resté : « Dès le départ, j'ai bien précisé qu'ils ne seraient pas dans la nouvelle gouvernance. Quand tu achètes une maison, tu ne gardes pas les anciens propriétaires. Eux n'ont d'ailleurs pas gardé la précédente direction ».

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