Jean-Michel Aulas pourra répondre ce soir à la convocation de la commission de discipline de la LFP. Mercredi, le président de l’OL avait demandé et obtenu le report de son audition à la suite de ses déclarations rapportées dans le rapport de Ruddy Buquet, l’arbitre d’OL-OM du 21 novembre, en expliquant qu’il devait recevoir les dirigeants des Glasgow Rangers (1-1). Selon l’arbitre de la rencontre, arrêtée après deux minutes et l’agression dont a été victime Dimitri Payet, Aulas a eu des mots qui pourraient être jugés menaçants.
Le président de l’OL réfute « tout mot négatif à l’encontre de l’arbitre. » « J’ai simplement dit qu’on ne ferait pas l’économie d’en parler au Comex de la FFF, où je suis, car il y a eu un problème dans l’organisation et la gouvernance, se défend Aulas dans L’Équipe. L’arbitre le reconnaîtra, je ne lui ai jamais forcé la main pour reprendre le match, contrairement à ce qui a été dit à l’extérieur. Je n’étais même pas au début de la réunion, j’y suis allé dix minutes après parce qu’on m’a demandé d’y aller. Je savais que sinon on ferait tout de suite mon procès. »
Si Aulas n’écopera vraisemblablement pas de six mois de suspension, il pourrait tout de même être sanctionné et écarté des terrains et de toute fonction officielle pour une durée qui reste à déterminer. Le 18 novembre 2020, le président du FC Nantes Waldemar Kita avait ainsi écopé de quatre mois de suspension, dont deux mois avec sursis, « de banc de touche, de vestiaire d’arbitres et de toutes fonctions officielles » pour s’en être pris verbalement de manière très virulente à un arbitre à l’issue de FC Nantes-PSG (0-3, 31 octobre 2020. S’il est bien sanctionné ce soir, Aulas ne pourra pas non plus siéger au Comex de la FFF ni au conseil d’administration de la LFP durant sa suspension.