Nous suivre

Ligue 1

ASSE : Dupraz, Soucasse, Perrin, les Verts avaient des choses à dire !

Nommé entraà®neur de l’ASSE mardi soir en remplacement de Julien Sablé, Pascal Dupraz a donné une première conférence de presse dans laquelle il a exposé son plan pour les Verts.

C'était attendu. Pour une conférence de presse à trois, avec le nouvel entraîneur de l'ASSE, Pascal Dupraz, Loïc Perrin, le coordinateur sportif et Jean-François Soucasse, le directeur exécutif du club. Alors que les Verts, bons derniers de la Ligue 1, ne mettent plus un pied devant l'autre, les hommes forts ont pris la parole. Il y a quelques minutes. Morceaux choisis.

Jean-François Soucasse : "La situation du club est éloignée de nos ambitions initiales. C'est une déception surtout par rapport à la deuxième partie de championnat de la saison dernière. Les causes sont nombreuses. Il a fallu prendre des décisions. Je crois au travail, à l'intelligence collective et je pense que l'on est plus fort à plusieurs que tout seul. J'ai donc demandé à Loic s'il était intéressé pour prendre la direction sportive du club. L'important maintenant c'est l'avenir. L'avenir ce sont ces deux matchs de dimanche et mercredi où on sera à la hauteur. Puis le mercato de janvier et une saison. On est excessivement motivé pour relever ce challenge. On en mesure la responsabilité. On sait que ce challenge collectif ne sera réussi qu'à la condition qu'il soit soutenu par tous. On compte sur les supporters pour nous rejoindre dans ce projet commun. On peut entendre la peine, les doutes. On espère que le match de mercredi prochain à Geoffroy-Guichard sera la première pierre de la reconstruction."

Loïc Perrin : "Depuis lundi dernier, les jours ont été assez longs parce qu'on s'est mis à la recherche d'un entraîneur. On avait établi des critères pour rechercher un entraîneur. Une liste s'est dégagée et on a fait le choix de Pascal qui était le choix numéro un au départ. Quand on est compétiteur, on aime relever des défis. Si j'ai accepté c'est parce que j'y crois avec certitude. J'ai accepté aussi parce que j'ai confiance avec les personnes avec lesquelles je travaille.Forcément, cela me faisait mal de voir la position du club."

Pascal Dupraz : "Je suis content d'être face à vous. Il s'est écrit beaucoup de choses de l'ordre du fantasme. J'ai reçu un appel il y a une semaine avec Jean-François Soucasse pour une entrevue. A partir de là, il n'y avait plus de doute pour moi. Personnellement, je ne peux pas refuser l'ASSE. Il n'y aura de la réussite qu'à la seule condition qu'elle soit partagée. Je veux remplir mon rôle, mais je veux que les rôles soient partagés. On va se maintenir parce que chacun va donner le meilleur de lui. La première mission importante est de remporter notre premier match en Coupe de France. Il revêt une importance capitale. Ensuite, si on passe, on se plongera sur le match contre Nantes. Ce sera un moment fort pour moi. Geoffroy-Guichard est une place forte du championnat avec des supporters sans commun en France. La première chose sera de regarder nos résultats et pas ceux de nos adversaires. 

On me décrit comme un gueulard, mais je suis quelqu'un qui sait vivre avec les générations contemporaines, malgré mon âge avancé. Pour jouer au football, il faut des habitudes. Tous les préceptes tactiques je vais les garder pour les joueurs. Je ne suis pas là pour juger ce qu'il s'est passé avant.J'ai été formé par Jacky à Sochaux, et Claude Puel est un excellent entraîneur. Je vais amener ma contribution et mon analyse sur l'ASSE. Ma chance, c'est d'avoir été consultant depuis le début de saison. En voyant tous les matchs, j'ai fait mon analyse, mais je ne vous en parlerai pas. Comprenez-le. Mon père a été champion de France amateur et il était souvent à GG. En 76, j'avais 14 ans et pendant des années, ce club m'a interpellé. C'est un club évocateur. Je ne pouvais imaginer entraîner ce club en me faisant débarquer en mars de Caen. En fait si je ne pensais pas que ce groupe puisse se maintenir, je ne serai pas devant vous. Il ne performe pas pour l'instant, pour tout un tas de raison. Faire preuve d'humilité, ne pas se présenter comme un sauveur est une obligation. J'ai la faiblesse de penser que j'ai des recettes pour faire progresser cette équipe. Si on améliore ce groupe, je ne dirai pas non. Il y a la CAN, un groupe jeune, il faut mesurer ce que représente un club. A 18 ou 20 ans, cela peut impressionner. Je n'ai entraîné que des clubs qui veulent se maintenir, donc il y a la force de l'habitude."

Propos retranscrits par nos confrères du Progrès.

 

Plus d'informations Ligue 1