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Ligue 1

OM : l’énorme coup de gueule de Payet contre l’OL, l’OGC Nice et les instances

Dans une tribune parue dans Le Monde, Dimitri Payet est revenu sur les multiples incidents vécus dans les stades de L1 depuis le début de la saison. Le meneur de jeu de l’OM exprime son malaise et rappelle que c’est lui la victime dans l’histoire.

Une bouteille dans le dos à Nice suivie d'une tentative d'agression sur le terrain, une autre bouteille, sur la tête cette fois, à Lyon : Dimitri Payet a connu un début de saison émaillé d'incidents. Et le pire, c'est que la commission de discipline, par son refus de sévir, laisse la porte ouverte à d'autres incidents, sans parler des dirigeants des clubs incriminés (OGCN, OL) qui font croire que le Réunionnais à simuler. Autant de bonnes raisons pour le meneur de jeu de l'OM de pousser un coup de gueule dans Le Monde, dont voici les bons morceaux.

"En fait, j’ai été autant blessé par la bouteille que par l’impression d’être le responsable des violences et de l’arrêt du match. Je dis stop ! Y en a marre. J’en ai marre que chacun mette son grain de sel sans apporter le début d’une solution. Désolé, mais il faut le dire, ce n’est pas le préfet qui se trouve sur le terrain, ni le procureur, ni le délégué de la Ligue, ni les présidents de Nice, de Lyon ou de Marseille. Je suis surpris que les acteurs – le gouvernement, la ligue, les clubs – n’assument pas un peu plus leurs responsabilités."

"Que les donneurs de leçons viennent jouer cinq minutes dans un stade en feu"

"J’entends des choses dégoûtantes, comme par exemple des propositions visant à remplacer le joueur qui serait victime d’une agression pour reprendre le match coûte que coûte. Mais c’est de la folie pure ! C’est la porte ouverte à tout. Que les donneurs de leçons viennent jouer cinq minutes dans un stade en feu et arrêtent de parader en tribune présidentielle. C’est comme ceux qui font la morale aux combattants qui montent sur un ring. Les joueurs c’est nous, si on ne se sent pas protégés, on ne peut pas jouer."

"Voilà ce que j’aimerais : au prochain incident, quel que soit le stade et y compris le Vélodrome, je voudrais voir les deux capitaines, les deux entraîneurs se réunir dans le rond central et décider de ne pas reprendre. C’est aussi aux joueurs désormais de prendre leurs responsabilités. Je sais que cela va faire blêmir les dirigeants de clubs, ceux du foot français et les diffuseurs, mais j’aimerais que cette idée fasse son chemin parce que ça suffit ! j’attends que les joueurs soient plus solidaires entre eux, quel que soit le club dans lequel ils évoluent."

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