But ! : Baky, vous voilà à nouveau Stéphanois. Quels sont vos sentiments ?
Bakary SAKO : Je suis très fier de retrouver le club qui m'a révélé en L1. Revenir ici c'est quelque chose de grand. J'arrive avec une seule mission : sauver le club. Je ne suis pas tout seul pour cela. Il y a de bons éléments dans l'équipe.
Vous imaginiez resigner ici quand vous êtes venu vous entraîner avec la réserve en novembre ?
Non. Je devais signer en Angleterre mais ça ne s'est pas fait. C'est pour ça que j'ai demandé à revenir ici pour m'entraîner. Et le club a décidé de me garder.
Vous aviez cette idée dans un coin de la tête ?
Non non. Au départ pas du tout. Mais ça a commencé à germer petit à petit, surtout en voyant la situation du club. Si l'ASSE avait été 8e, je ne pense pas que ça aurait pu se faire. Mais elle est dernière et j'ai cette envie de tout faire pour sauver le club. Ça me tient à cœur.
Vous vous sentez redevable ?
Oui. J'étais resté un peu plus de trois ans ici. C'est le club qui m'a propulsé au plus haut niveau. A mon tour de renvoyer l'appareil.
« J'attendais la bonne opportunité. J'avais envie de retourner en Angleterre. Et en France, c'était soit Saint-Etienne soit un club avec Christophe Galtier »
Vous n'avez plus joué depuis novembre 2019, lors de votre passage au club chypriote de Pafos…
Cela fait un petit moment que je ne joue pas mais c'est un choix personnel. J'ai eu des offres exotiques mais j'ai refusé. J'ai une famille. Je ne me voyais pas aller jouer en Norvège avec mes petits garçons, par moins 16 degrés ! J'attendais la bonne opportunité. J'avais envie de retourner en Angleterre. Et en France, c'était soit Saint-Etienne soit un club avec Christophe Galtier, un coach que j'avais beaucoup apprécié ici.
Vous sentez le club touché par sa situation ?
Les joueurs, pas vraiment. Ils donnent tout. Je pense que c'est surtout mental car il y a de la qualité. C'est avant tout une question de confiance. Quand on voit le dernier match contre Nantes (0-1), franchement… On perd mais ça ne se joue à rien. On a eu plus d'occasions. Ce groupe a juste besoin d'un déclic.
Qu'allez-vous apporter ?
Un nouveau visage. Un ancien nouveau visage plutôt ! Et mon expérience aussi. Le groupe est jeune, on me demande souvent des conseils. Ce n'est pas trop ma personnalité mais c'est un rôle que je me dois d'endosser.
Qu'avez-vous à dire aux supporters qui peuvent être sceptiques de votre retour, vu que vous n'avez pas joué depuis longtemps ?
Rien. Je leur donne rendez-vous sur le terrain !
Vous êtes prêt pour jouer contre Jura Sud, dimanche ?
Oui. Je suis qualifié. Le coach décidera mais moi je me sens prêt. Je suis bien. J'ai vraiment beaucoup travaillé. Ça va porter ses fruits. J'ai des fourmis dans les jambes !
Vous avez envisagé d'arrêter votre carrière ?
Non. A aucun moment. Je suis encore trop jeune !
Avec qui aviez-vous gardé le contact ?
Avec Loïc Perrin, Jérémy Clément, Josuha Guilavogui, Idriss Saadi, Faouzi Ghoulam, Kurt Zouma et Pierre-Emerick Aubameyang. Il ne reste plus que Loïc, et Romain (Hamouma). Il n'y a que des nouvelles têtes.
Vous avez demandé à Aubame de vous rejoindre….
Ce serait super. Tout le monde aimerait le voir revenir ici, non ? Il a marqué le club. Il est capable de marquer 20 buts en une saison dans n'importe quel club. Mais bon, je ne sais pas si c'est jouable.
Vous avez choisi votre numéro de maillot ?
C'est en pleine négociation ! J'aimerais récupérer le 26, j'ai toujours joué avec. Je négocie avec Maxence (Riviera) !