S'il soutient Peter Bosz, un coach qu'il trouve « costaud » même s'il n'a « pas de résultat à la hauteur », le président de l'OL a quand même bien fragilisé le Néerlandais en lui fixant une deadline fin février pour les résultats. Un effet d'annonce qu'il assume : « On a dit ‘on continue’ jusqu’à fin février pour voir ce que cela donne mais dans mon esprit, on ne va pas se mettre en danger (…) On ne sera pas idiots ».
« Laurent Blanc ? Oui, j'y pense »
Dans le même temps, JMA ouvre la porte à Laurent Blanc, un coach dont il n'avait pas voulu en 2019 suite au départ de Sylvinho : « Oui, j’y pense. À l’époque, j’étais solidaire avec Juninho (qui avait préféré Rudi Garcia, NDLR). C’est un garçon qui a une expérience incomparable. Je l’avais vu longuement en Russie pendant la Coupe du monde. J’avais bien senti cette capacité chez lui. Les choses ne se sont pas faites. Mais sait-on jamais ? »
Il vise l'Europe avant de quitter l'OL
Dans cet entretien, Jean-Michel Aulas a également évoqué son avenir, assurant ne pas être encore prêt à passer la main : « J’ai 72 ans, et j’en suis fier. Je n’ai pas l’impression d’être un vieux ‘schnock’, pas du tout. Je prends plein d’initiatives, la mécanique fonctionne, le dynamisme est toujours là. Je ne partirai pas sans avoir ramené à Lyon une Coupe d’Europe. Même dans la tempête, on fait en sorte de trouver les ingrédients pour continuer à investir sur le moyen terme et arriver là où nous devons aller ».