Waldemar Kita parle très peu depuis plusieurs mois. Les supporters du FC Nantes attribuent ce mutisme à une envie de se retirer progressivement de la présidence du club afin même de le vendre au plus offrant dans un avenir plus ou moins lointain. Mais, aujourd’hui, qu’en est-il vraiment de la prise de recul de Kita et de ses ambitions pour le FC Nantes ?
« Mon objectif est toujours de mettre les moyens pour que ça marche. Ces derniers temps, j’ai pris du recul, mais j’essaye d’être là en cas de difficulté, a-t-il clarifié dans Le Quotidien du Sport. On ne peut pas développer un projet sur une saison. Un projet, c’est quatre ou cinq ans. Pour réussir, pour attirer des joueurs, il faut s’en donner les moyens. En terme de stade, de terrains d’entraînement, de structures d’accueil, de staff médical… Il faut optimiser tous ces paramètres pour devenir ambitieux. Aujourd'hui, toutes les conditions ne sont pas réunies pour que le FC Nantes soit ambitieux. »
Après avoir évoqué les difficultés rencontrées pour mener le FC Nantes vers les sommets, Kita n’a pas caché son agacement contre le clan Randal Kolo Muani, qui devrait partir libre au mercato estival après avoir refusé de prolonger. « Quand on accueille un gamin à l’âge de 15 ans, que l’on fait son éducation, sportive, mais pas seulement, on est en droit d’attendre autre chose. Mais ses parents, sa famille, nous répondent ‘on ne vous doit rien…’. Ce n’est pas très moral, a-t-il fustigé. Je n’ai jamais dit qu’il avait signé un contrat. En revanche, j’ai entre mes mains une proposition que Francfort lui a transmise, avant le mois de janvier, sans passer par le club, en totale infraction. Ce document est chez les juristes du club et à la FIFA. Ce qui est surprenant, c’est que dernièrement, le club nous a prévenus qu’il rentrait en contact avec le joueur. »