Après avoir inscrit 112 buts en trois ans et demi, et remporté la Ligue des champions asiatique avec Al Hilal, Bafé Gomis a annoncé son départ du club saoudien en début de semaine dernière. Un départ durement ressenti par les supporters d'Al Hilal, où le Toulonnais était devenu le chouchou du public. Ce départ a incité les dirigeants stéphanois à envisager un retour de l'attaquant. Alors que plusieurs sources ont pu faire état que Gomis s'était lui-même proposé à l'ASSE, et qu'il était disposé à revenir au bercail sans toucher de salaire, son entourage nous a expliqué que les choses ne s'étaient pas vraiment passées comme ça. C'est le club qui est venu aux nouvelles, en demandant au joueur, très proche de Roland Romeyer, si un retour pouvait l'intéresser. Cela a été le cas. Selon nos informations, Gomis n'était pas insensible à cet appel du pied. L'attaquant, qui a financé ces deux derniers hivers de nombreux repas pour les personnes défavorisés, dans le Forez, a toujours considéré l'ASSE comme son club de cœur.
Perrin : « Revenir à Saint-Etienne n'a jamais été sa première idée »
Venir lui prêter mains fortes dans son opération maintien, quitte à faire des concessions financières, a fait partie de sa réflexion. Mais l'hostilité de certains supporters, qui lui tiennent toujours rigueur de son départ à Lyon et de sa célébration, quand il avait inscrit un but dans le Chaudron sous les couleurs lyonnaises, l'ont refroidi. Et incité à finalement décliner la proposition. Approché par des clubs anglais et qatari, mais aussi par des clubs turcs, Gomis a privilégié un retour en Turquie, lui qui avait inscrit 32 buts en une saison avec Galatasaray avant de rejoindre Al Hilal et qui avait conservé un appartement à Istanbul, une ville qu'il adore. L'attaquant a annoncé son choix dimanche dernier. Quelques jours plus tôt, Loïc Perrin ne se faisait déjà plus trop d'illusions… « Bafé, on l'a évoqué mais le dossier est out. C'est mon ami, je l'ai souvent au téléphone. Revenir à Saint-Etienne n'a jamais été sa première idée. Je ne pense pas que ça se fera », avait-il expliqué.