OM : critiques, capitanat, arbitrage… Dimitri Payet vide son sac !
Dans les colonnes de L’Equipe, Dimitri Payet s’est confié sans langue de bois sur son début de saison délicat, les critiques dont il a fait l’objet mais également sur l’arbitrage français.
Dans les colonnes de L’Equipe, Dimitri Payet s’est confié sans langue de bois sur son début de saison délicat, les critiques dont il a fait l’objet mais également sur l’arbitrage franà§ais.
Sur les critiques
« Je m’en fous complètement des observateurs, comme on dit. Aujourd’hui, ce qui m’intéresse, c’est l’avis de mon coach et de mon président. Et je sais qu’ils ont confiance en moi. J’essaie de leur rendre cette confiance à l’entraà®nement et en matches. à‡a fait dix ans que je suis dans le circuit et les commentaires vont souvent dans le sens du vent, donc ce n’est pas ce qui m’importe (”¦) Les critiques me touchent-elles ? Avant, honnàªtement, oui. Je lisais tout, je regardais tout. Mais aujourd’hui, je sais qu’en étant bon, les màªmes personnes qui critiquent vont vous flatter. La meilleure faà§on d’éviter les critiques, c’est d’àªtre bon. »
Sur sa relation avec Rudi Garcia
« Malgré la relation particulière avec le coach, il ne me fait pas de cadeaux. Peu importe le statut et le prix que j’ai coûté. Il n’y a pas de mensonge entre nous. A Bordeaux, quand il me sort (à la mi-temps), je ne peux rien lui reprocher. »
Sur sa transformation
« Il s’est passé des choses dans ma carrière depuis deux ans qui font que je me sens plus important. J’avais un caractère trop gentil lors de mon premier passage. Je me suis fait bouffer par l’environnement du club. Mais cela m’a beaucoup servi. Je suis moins naif et un peu plus franc, un peu plus sec. »
Sur le capitanat
« Je me dis quand màªme qu’il faut réaliser une belle saison pour ne pas àªtre le capitaine du Titanic. J’ai été surpris d’àªtre choisi car il y a des personnes dans le vestiaire qui ont déjà l’expérience. C’est une responsabilité et il a fallu que je change quelques petites choses. Je suis plutôt déconneur et c’est un peu contradictoire avec l’image du capitaine, qui doit àªtre exemplaire. Des anciens m’ont aidé à avancer dans ce rôle comme « Tonton » (Evra), Steve (Mandanda), Rolando, Rod (Fanni)… »
Sur l’arbitrage
« J’essaie de discuter mais c’est de plus en plus compliqué de parler avec eux. J’aimerais qu’on puisse dialoguer avec les arbitres, comme je l’ai vu en Angleterre. Là -bas, on peut les appeler par leurs prénoms. Ici, on a toujours tort. Quand on veut s’expliquer, c’est : « Dégagez ! » Comme au rugby, j’aimerais qu’on puisse entendre l’arbitre. Il y aurait beaucoup de surprises. »
Arnaud Carond