Manchester City fait encore des jaloux en Angleterre. Coup sur coup, Jürgen Klopp (Liverpool) et José Mourinho (Tottenham) se sont soulevés contre la décision du TAS de lever les sanctions prises par le fair-play financier à l'encontre des Citizens. En France, cette décision qui fait grand bruit est plutôt accueillie avec optimisme par l'OM. « Nous analysons très attentivement les attendus de la décision du TAS, confie le club phocéen à L'à‰quipe. Nous sommes notamment vigilants sur les sanctions financières retenues finalement contre Manchester City, compte tenu de la différence de dossier entre le leur et le nôtre. »
Juridiquement, les dossiers de City et de l'OM semblent distincts. Les Citizens ont été accusés d'avoir surévalué des contrats de sponsoring pour arriver à un équilibre financier présumé artificiel. Les Marseillais, eux, ont été ciblés pour avoir accumulé des déficits depuis la saison 2016-2017, alors qu'ils ne doivent pas dépasser – 30 M€ sur trois exercices. Le TAS a ramené l'amende infligée à City de 30 M€ à 10 M€.
Deux dossiers distincts mais…
Au sein de l'OM, on s'étonne que le montant de 10 M€ retenu contre City soit potentiellement inférieur à celui des pénalités qui frapperont le club phocéen, qui a écopé d'une amende de 3 M€ et verra ses recettes en Coupe d'Europe en 2020-21 et 2021-22 amputées à hauteur de 15%, tout en ne pouvant utiliser que 23 joueurs au lieu de 25 en Coupe d'Europe sur les trois prochaines saisons. Dès le prochain exercice, la barre symbolique des 10 M€ pourrait àªtre ainsi franchie si les recettes européennes de l'OM dépassent les 46,5 M€. À ce moment-là , le clan McCourt, au prix d’un effort juridique, pourrait se rappeler de la mansuétude accordée à City.